David Lappartient : "un plan d'action contre la fraude technologique en janvier 2018"
"L'objectif est d'avoir des courses attractives et non qu'une équipe ait les meilleurs coureurs du monde et bloque la course", a poursuivi David Lappartient sans citer l'équipe Sky, dominatrice dans les grands tours depuis plusieurs années. Au contraire, il a fait référence à un autre exemple, datant de l'époque de Bernard Hinault et de Greg LeMond: "Cela a pu se produire dans le temps. On se souvient du Tour de France 1986 et de l'équipe La Vie Claire."
Le président de l'UCI a reconnu que la "technicité de mise en oeuvre" d'un plafond budgétaire pour les équipes "n'est pas si simple": "On est dans des discussions préliminaires et je dois aussi discuter avec les représentants des équipes. C'est quelque chose qui doit être partagé, accepté". Selon l'UCI, le budget moyen d'une équipe du WorldTour (1re division) tourne autour de 18 millions d'euros, les plus importantes atteignant environ 34 millions d'euros.
La fraude technologique
L'interdiction des corticoïdes
"L'ambition que je souhaite porter est une réforme globale du cyclisme professionnel à l'horizon 2020. On a aujourd'hui un accord sur les années 2018 et 2019, il faut que dès 2018 on soit en capacité de voir la réforme de 2020. Le calendrier est un élément-clé. Trente-quatre ou trente-cinq courses dans le WorldTour ne font pas sortir la hiérarchie de notre sport. La réalité est que nous avons les grands tours, les monuments et aussi les courses qui sont devenues les monuments dans les autres continents, je pense au Tour Down Under, (les GP de) Québec et Montréal, au Tour de Californie, qui ont toutes leur place à ce niveau-là."
La réduction du nombre des coureurs dans les grandes courses
"Il y avait une volonté partagée des organisateurs et de l'UCI, validée aussi par les équipes, de réduire légèrement la taille des équipes, huit coureurs pour les grands tours, sept pour les autres épreuves du WorldTour. Le compromis qui a été trouvé est bon. Est-ce que ce sera suffisant ? je ne le sais pas encore."
La féminisation du cyclisme
"Il y a deux éléments: d'une part la pratique féminine. Moins de 10% de nos licenciés au niveau mondial sont des femmes, il y a clairement du retard. Il faut qu'on travaille avec les fédérations nationales car ça commence par la base. D'autre part la gouvernance. Et c'est encore pire ! Il doit y avoir trois femmes présidentes d'une fédération nationale sur 190, une seule femme au comité directeur de l'UCI... Il y a du travail à faire en matière de gouvernance pour avoir une représentation féminine digne de ce nom dans notre fédération."
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