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Cyclisme : l'ex-médecin de l'équipe britannique Sky suspendu quatre ans pour dopage

Richard Freeman, suspendu provisoirement depuis décembre 2020, a vu sa sanction étendue jusqu'en 2024 mardi.
Article rédigé par franceinfo: sport avec AFP
France Télévisions - Rédaction Sport
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 2min
Le bus de la Team Sky lors du Tour de France 2016, le 19 juillet 2016. (FABRICE COFFRINI / AFP)

L'ancien médecin de Sky et de l'équipe britannique de cyclisme, Richard Freeman, accusé d'avoir commandé de la testostérone à des fins de dopage en 2011, a été frappé d'une suspension de quatre ans, a annoncé mardi 15 août l'agence antidopage britannique.

Le Dr Freeman avait été suspendu provisoirement en décembre 2020. Son interdiction de toute activité professionnelle en lien avec le sport s'étirera jusqu'en décembre 2024. Il faisait l'objet de deux accusations de la part de l'agence britannique antidopage (UKAD) : l'une pour possession de testostérone, substance interdite dans le cyclisme, et l'autre pour falsification ou tentative de falsification d'un élément du contrôle antidopage.

L'UKAD a lancé une enquête en 2016 après avoir reçu des informations concernant une possible violation des règles antidopage durant l'édition 2011 du Critérium du Dauphiné, en France, remportée à l'époque par Bradley Wiggins (Sky).

Sky, force dominante dans les années 2010

Richard Freeman a reconnu 18 des 22 chefs d'accusation retenus contre lui, mais il a nié le chef d'accusation central concernant l'objet d'une commande de Testogel, un traitement hormonal utilisé pour traiter les symptômes liés à une carence en testostérone. Il avait affirmé à l'époque que la testostérone avait été commandée pour traiter les problèmes d'érection de l'ancien directeur de la performance Shane Sutton, ce que celui-ci a nié.

L'affaire a jeté une ombre sur l'équipe nationale cycliste britannique, devenue une force dominante aux Jeux olympiques, et sur l'ancienne équipe Sky, lauréate du Tour de France à plusieurs reprises dans les années 2010.

La décision rendue mardi "confirme que Richard Freeman a violé les règles de l'antidopage britannique", a expliqué la directrice générale de l'UKAD, Jane Rumble. "Les règles sont mises en place pour être sûr que tout le monde contribue à ce que le sport reste propre et que tous les sportifs soient sur un pied d'égalité".

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