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Cofidis, le calice jusqu'à la lie

Après le calvaire vécu en Corse avec la perte de toute ambition pour le classement général de Rein Taaramae et Jérôme Coppel, la formation française a de nouveau souffert ce mardi, se classant 20e du contre-la-montre par équipes à 1’20 de l’équipe Orica-GreenEdge.
Article rédigé par Grégory Jouin
France Télévisions
Publié
Temps de lecture : 2 min
L'équipe Cofidis (DIRK WAEM / BELGA MAG)

Le team Cofidis n’a décidément pas de réussite sur cette Grande Boucle 2013. Malgré une légère amélioration de l’état de santé de l’Estonien Rein Taaramae et de Jérôme Coppel, tous deux victimes en Corse de chutes fatales pour rêver à un top 10 à Paris, les hommes de Yvon Sanquer ont encore déçu leurs supporters en terminant à l’antépénultième du chrono référence de Nice. Seules deux équipes ont fait pire que les Rouges : Euskalter-Euskadi et Argos-Shimano, les deux cancres du peloton pour cet exercice collectif de haute précision.

Contre mauvaise fortune, bon coeur

Pourtant, derrière le constat amer d’une plongée sans fin dans les abîmes de l'épreuve, les coureurs refusent de verser dans le pessimisme. « Il faut qu’on retrouve le moral après nos déboires des premiers jours », a ainsi confié Christophe Le Mével, le capitaine de route du team nordiste. « Le Tour, c’est trois semaines. Certains moments, ça va, à d’autres moins. Là, on vient de manger notre pain noir. On a quand même eu quatre chutes pour neuf coureurs sur les trois premiers jours de course. Plus Yohan Bagot qui a abandonné hier pour une gastro-entérite. On n’a pas été épargnés par la malchance. Mais il faut qu’on tienne bon pour remettre les pendules à l’heure. Ce contre-la-montre était une bonne chose pour ressouder l’équipe finalement. On était vraiment très homogènes malgré le résultat. J’espère qu’on va pouvoir tirer un trait définitif sur cette malchance ».

Levarlet: "Plus qu'un leader"

« On était parti avec trois leaders, on n’en a plus qu’un », a expliqué le posé Guillaume Levarlet avant d’insister sur l’esprit d’équipe, façon méthode coué. « Aujourd’hui, on était tous unis autour de Dany Navarro. On a été bien homogènes, c’est le principal. Même s’ils sont diminués, Rein et Jérôme restent des spécialistes du chrono. Ils nous ont mis dans le bon tempo et on essayait de ne pas faire baisser la vitesse derrière ». Il reconnaît cependant que le moral en a pris un petit coup depuis samedi. « On est tous forcément un peu déçu de ce début de Tour dans l’équipe. Mais les chutes font parti du Tour. Il y a toujours des coureurs qui tombent la première semaine. C’est la tension du Tour. Le discours reste le même : essayer de bien faire, se glisser dans les échappées pour une victoire d’étapes, et escorter Dany pour le général où on vise un top 10 ».

Vidéo: l'équipe Cofidis au départ de l'étape

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