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Cinquième étape : la Provence aux sprinteurs ?

La cinquième étape du Tour de France 2013, entre Cagnes-sur-Mer et Marseille, a été clairement tracée pour permettre aux sprinteurs de saisir leur chance. Ces derniers n’ont en effet pas eu l'occasion de s’illustrer depuis le départ, peu à leur aise sur les sublimes routes corses. Attention toutefois, car la série de petits cols (3e ou 4e catégorie) et le vent pourraient une nouvelle fois déstabiliser Cavendish et compagnie…
Article rédigé par franceinfo
France Télévisions
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Un sprinteur lèvera-t-il les bras à Marseille ? (DIRK WAEM / BELGA MAG)

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Le parcours : D’un hippodrome à un autre

Le long parcours en PACA prévu par les organisateurs du Tour conduira les coureurs de Cagnes-sur-Mer à Marseille. Ce tracé comporte quelques difficultés mineures : une montée de 3e catégorie à l’entame de l’étape (la côte de Châteauneuf-Grasse, 1,4 km à 8,4%), puis trois cols de 4e catégorie. Le col de la Gineste, à 12 kilomètres de l’arrivée, représente ainsi le plus bel espoir des échappées du jour pour semer le peloton pour de bon. Mais avant l’arrivée à Marseille, la descente semble nettement favoriser les équipes de sprinteurs qui, sur des routes larges et roulantes, sauront s’organiser pour offrir la victoire d’étape à leur leader. 

L’enjeu : Maîtriser les baroudeurs

Dans ce type d’étapes, les baroudeurs n’hésitent jamais à animer la course pour s’illustrer. Sur les routes provençales du jour, les plus combattifs –et optimistes– du jour tenteront donc de profiter des quelques montées et du vent pour se faire la malle et déstabiliser ceux qui ne souhaitent qu’une arrivée groupée, comme les soutiens de Cavendish, Greipel et autre Kittel. Ces derniers auront pour objectif de maîtriser l’avance de la probable échappée au long cours, puis fondre sur elle avant la flamme rouge et laisser les sprinteurs s’expliquer entre eux. Mais Marseille se souvient du Tour 2007, où lors d’une étape au profil très similaire, un certain Cédric Vasseur, aujourd’hui consultant pour France Télévisions, avait ainsi réussi à s’imposer au terme d’une longue échappée…

Le coureur à suivre : Nacer Bouhanni

Très en difficulté sur les routes sinueuses de l’Île de Beauté, le champion de France 2012 n’a jamais pu se distinguer depuis le début du Tour. Au départ de la quatrième étape, il était même la lanterne rouge du classement général. Et pour cause : le sprinteur de la FDJ était arrivé à Calvi avec près de 17 minutes de retard sur le vainqueur d’étape, Simon Gerrans, et pointait déjà à plus de 34 minutes de l’ex-maillot jaune Jan Bakelants. Si la formation ne l’a pas choisi pour une place au général –Thibaut Pinot est là pour ça– Bouhanni participe au Tour pour gagner une étape. Un objectif lourd à porter, d’autant que Marc Madiot l’a préféré au prometteur Arnaud Démare dans cette mission, pensant qu’il passerait les cols avec moins de difficulté. Ce n’est pas le cas pour l’instant, et celui qui s’est souvent contenté de places d’honneur en 2013 espère bien retrouver le goût de la victoire.

Vidéo: Bouhanni en souffrance
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Le chiffre : 3

Trois coureurs de la même équipe occupaient mardi soir le podium du classement général. Simon Gerrans, Daryl Impey et Michael Albasini, vainqueurs du contre-la-montre par équipes avec Orica-GreenEDGE se trouvent ainsi dans une situation pour le moins confortable. L’écart avec leurs deux poursuivants, aussi faible soit-il (une seconde seulement devant Sylvain Chavanel et Michal Kwiatkowski), pourrait en effet ne pas être chamboulé durant les prochains jours : jusqu’à samedi, jour de la première arrivée au sommet, à Ax 3 Domaines, les tracés favoriseront constamment les sprinteurs. Selon toute vraisemblance, Simon Gerrans a donc toutes les chances d'entamer les Pyrénées en jaune. Après, cela s’annonce un tout petit peu plus compliqué…

Vidéo: les coureurs devront encore affronter la chaleur 
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