Christophe Riblon vise une étape
Comment abordez- vous ce Tour ?
CR – Je me sens très bien. Mes dernières prestations et mes dernières sensations vont plutôt dans le bon sens. Je suis serein, confiant, et avec le gros objectif pour moi de remporter une étape. Comme toujours, il faudra prendre les bonnes échappées, être opportuniste et si je me retrouve à l’avant de la course, jouer ma chance.
Vous participez à votre cinquième Tour, qu’est-ce que cette expérience change dans la façon d’aborder les trois semaines de course ?
CR – Les jours qui précèdent, le soir à l’hôtel, je me disperse un peu moins. J’arrive aussi à relativiser et faire la part des choses face à ce grand événement. C’est pour moi très important de rester dans sa chambre, de se reposer au calme et de profiter au maximum des moments de repos. Jeudi, nous avons eu par exemple une grosse journée, avec le matin une sortie et on a enchaîné avec toute la présentation et le contact avec les médias dans l’après-midi. Donc le soir, on est rentré à l’hôtel, on a mangé et on s’est couché rapidement. Il faut savoir gérer son temps, et j’essaie de conseiller les plus jeunes dans ce sens là car il est facile de se disperser. Trois semaines, c’est extrêmement long et la bonne attitude à avoir, c’est d’optimiser sa récupération.
Est-ce que vous craignez les 100 kilomètres de contre-la-montre ?
- Cela concerne plus ceux qui visent une place dans le classement général. J’ai un peu peur que l’on ait une course cadenacée par ces contre-la-montres. J’espère que ce ne sera pas le cas, mais j’en doute un petit peu. En dehors de ça, je vois un très beau Tour de France, avec toutes les autres étapes qu’il y a, je vois de belles opportunités de voir une course de mouvements, des échappées qui vont au bout. Pour faire de beaux résultats et aller chercher des étapes, il faudra être ambitieux, opportuniste et offensif.
Avez-vous un peu plus tenu compte des contre-la-montre dans votre préparation ?
- Personnellement, je ne vais pas jouer le général. Ce n’est pas pour cela que je vais me relever, car si je me sens bien, je vais continuer à accrocher, mais ce seront davantage des faits de course pour moi que des objectifs. Me retrouver bien classé au général n’est pas ce que j’ai dans la tête, après, les contre-la-montres ne me font pas peur dans le sens où je me débrouille toujours bien. Je me situe toujours dans les 20 ou 30 premiers, donc je n’avais pas besoin de les travailler au-delà de ce que je suis capable de faire. L’objectif pour moi est de rester à l’avant de la course et gagner des étapes lors des échappées.
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