Astana : Lars Boom prendra bien le départ
Le MPCC n’est pas l’UCI et rien n’empêche Lars Boom de prendre le départ du 102e Tour de France. Mais Astana ayant adhéré avec 13 autres formations à ce mouvement, elle s’imposait des règles contraignantes en matière d’éthique. Le cas Boom est prévu dans l’article 9 qui stipule que tout coureur présentant une cortisolémie anormalement basse doit observer un repos d’une semaine avant de reprendre la compétition. Vendredi, le MPCC, sur la base d’analyses envoyées par l’UCI, a demandé à Astana de retirer Boom des partants. Alexandre Vinokourov espérait le remplacer mais il était trop tard aux yeux des instances de l’UCI pour le faire.
Le juridique plus fort que l'éthique
A son hôtel samedi matin, devant un nuage de micros, « Vino » a annoncé sa décision de maintenir Boom, quitte à se faire exclure du mouvement de Roger Legeay. Pour le Kazakh, le problème n’est pas éthique mais juridique. Si Boom ne part pas, il serait en possibilité d’attaquer son équipe en justice. « Le juridique est plus fort que l’éthique », a-t-il expliqué. En préférant la forme plutôt que le fond, le boss d’Astana risque de se faire taper sur les doigts par les autres équipes du MPCC. Pas une bonne nouvelle pour Vicenzo Nibali, l'un des favoris du Tour et tenant du titre.
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En revanche, l'UCI ne dira rien. Brian Cookson, son président, a expliqué que la formation kazakhe n'était pas en faute: "Les règles sont très claires. C'est un malheureux incident pour Astana. Mais cela relève du MPCC. Lars Boom n'a enfreint aucune des règles de l'UCI ou de l'Agence mondiale antidopage (AMA). Le sujet du cortisol et des corticoïdes a été renvoyé aux experts scientifiques de l'AMA et, à l'heure actuelle, ils n'ont fait aucune recommandation allant dans le sens d'un changement des règles. Il peut participer au Tour de France."
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