Arashiro en mode combattant
« J’avais déjà eu le prix de la combativité il y a trois ans, donc je suis content », a indiqué le coureur nippon après son arrivée. Car c’est en 2009 qu’Arashiro fait ses grands débuts sur la Grande Boucle. Cette année, Arashiro et Fumiyuki Beppu deviennent les deux premiers Japonais à terminer la plus grande course cycliste du monde. A l’époque, Arashiro avait notamment terminé cinquième lors de l’étape de Brignoles, remportée par Cavendish.
En progrès constant
129e en 2009, 112e l’année suivante, le Japonais a été choisi par Europcar pour sa fraîcheur. « Il a toujours progressé chaque année depuis qu’il est chez nous », nous explique Jean-René Bernaudeau. « Cette année, il a eu un accident (ndlr, lors de la Flèche d’Emeraude) et a souffert d’une fracture (au poignet). Il s’est reposé, et arrive avec dix jours de course de moins que les autres », analyse son manager. « Comme il a bien fini la route du Sud, on l’a sélectionné pour sa fraîcheur. Et je peux vous dire que pendant trois semaines, on va le voir de nouveau », a-t-il prédit.
Bernaudeau: "Yukiya est un malin"
Pour le patron de l’équipe Europcar, Jean-René Bernaudeau, le raid d’Arashiro ne l’a pas plus étonné que cela. « Yukiya est un malin. Il est fort, même si il n’est pas très connu », explique-t-il, et c’est sans doute pour cela qu’il a cru bon attaqué dès les premiers mètres. « Il sait qu’il a frôlé la victoire au Tour d’Italie (ndlr, lors de la 5e étape de l’édition 2010), rappelle Bernaudeau. C’est lui qui a lancé le sprint, mais c’est Jérôme Pineau qui a gagné. Quand on peut gagner au Giro, on peut gagner au Tour. On a couru pour ne pas avoir de regrets, et cela fait du bien à Yukiya de se montrer ». Le Japonais pourrait bien y prendre goût…
Commentaires
Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.