Alejandro Valverde remporte sa troisième Flèche Wallonne
Marcel Kint, Eddy Merckx, Moreno Argentin, Davide Rebellin... et Alejandro Valverde! Ce mercredi, l'Espagnol a rejoint le club fermé des triples vainqueurs de la Flèche Wallonne (personne n'en a remporté davantage) en gérant avec autorité un final mouvementé où tous les principaux favoris -Vincenzo Nibali et Joaquim Rodriguez notamment- étaient encore présents. Déjà vainqueur du deuxième acte des classiques ardennaises en 2006 et 2014, Valverde a une nouvelle fois passé en tête, au sprint, la dernière ascension du mur de Huy, une côte de 1300 mètres à 9,6 % de pente.
Vidéo : La victoire d'Alejandro Valverde
Mais il s'en est fallu de peu pour que le Français Julian Alaphilippe ne crée la sensation! Le Français, qui avait déjà crevé l'écran à l'Amstel Gold Race, a pris la deuxième place du jour, juste devant le Suisse Michael Albasini, confirmant ainsi son statut de nouveau fer de lance du cyclisme tricolore. Le Belge Philippe Gilbert, vainqueur en 2011, a abandonné à une cinquantaine de kilomètres de l'arrivée après une chute, tout comme son compatriote Jelle Vanendert quelques kilomètres plus loin. Chris Froome a été pris lui aussi dans une des nombreuses chutes de l'après-midi, mais le vainqueur du Tour 2013, touché au fessier gauche, a pu toutefois repartir.
Vidéo : L'abandon de Philippe Gilbert
La journée a été animée par une échappée de sept coureurs, dont Français Brice Feillu, repris par le duo Luis Leon Sanchez - Giovanni Visconti à quinze kilomètres de la ligne. Le peloton a ensuite accéléré la cadence, reprenant Tim Wellens, seul en tête, au pied du mur de Huy. Où Alejandro Valverde, qui connaît cette difficulté par coeur, n'a pas laissé la moindre chance à ses concurrents. "Il n'y a pas de secret pour gagner au mur, a réagi l'Espagnol. Il faut être en forme, et pour cela s'entraîner, donc aimer ce sport. On a bien contrôlé en plaçant à l'avant Visconti. Avec la nouvelle côte (Cherave), on arrive moins nombreux au pied du mur. Mes équipiers ont pu se concentrer sur le placement. J'étais idéalement placé, j'ai surtout cherché à contrôler les accélérations dans le mur et, aux 200 mètres, j'ai compris que je pouvais gagner".
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