Alain Gallopin : "Andy Schleck est toujours aux avant-postes"

C’était une première semaine difficile avec les chutes, la chaleur qui entame durement les organismes, la tension due au classement général très serrée. Comment sentez-vous vos hommes ?

« Le moral est bon parce qu’on a quand même une victoire et deux jours en jaune (avec le Belge Jan Bakelants). On ne va pas se plaindre. Après, on a quand même eu beaucoup de monde dans les chutes. Klöden, Irizar et mon neveu Tony aussi. Pourquoi a-t-il essayé de faire le sprint le premier jour ? Parce qu’il n’y a pas de bonifications distribuées. Donc tu peux faire 10e le premier jour et encore placé le lendemain, et ça peut suffire pour le maillot jaune. Sinon, quand tu n’as pas de chance de faire dans les cinq premiers, tu ne vas pas faire le match avec Cavendish, et c’est déjà moins dangereux. C’est pour ça que tout le monde prend des risques, c’est parce que l’enjeu est tellement important. C’est nerveux, il y a des chutes tous les jours, mais c’est le lot d’une première semaine de Tour ».

Un mot sur Andy Schlek, votre leader. Comment est-il ?

« On l’a vu un peu tous les jours donc c’est bon signe. Il est toujours là aux avant-postes. Il avance gentiment dans son Tour de France. On fera un premier point après les Pyrénées. On savait très bien que les étapes en Corse n’allaient pas faire de grandes différences même si ça allait donner des opportunités à certains ».

Est-il programmé pour atteindre son pic de forme en troisième semaine ?

« Andy est un type qui est toujours monté en force la dernière semaine. On va voir comment ça se passe mais je suis confiant car il est bien. Si Andy gagne le Tour, ça ne sera pas une surprise pour nous. Pour vous peut-être, mais il a fait deux fois 2e du Tour et il l’a gagné une fois ».