21e étape – Sèvres – Champs-Elysées : A vous, les sprinteurs !
Le parcours
Après quatre étapes épuisantes dans les Alpes, et trois semaines globalement harassantes, le peloton retrouve le plat pour cette dernière étape du Tour 2015. Comme tous les ans (ou presque), cette dernière étape ne modifiera en rien le classement général – où Christopher Froome a victoire gagnée - mais les sprinteurs se livreront, eux, une ultime bataille sur les Champs-Elysées, après 109,5 km et mais surtout 10 tours du circuit final parisien entre le Louvre et les Champs. Pour les autres, c’est une « étape champagne » qu’il faudra savourer … avant de pouvoir retrouver le Tour de France en juillet prochain.
Le coureur à suivre : Mark Cavendish
Vainqueur à quatre reprises sur les Champs-Elysées (2009, 2010, 2011, 2012), Mark Cavendish (Etixx-Quickstep) y est toujours attendu au tournant … ou plutôt au bout de l’ultime ligne droite. Cette année n’y fera pas exception. Reste qu’en matière de sprint, le Britannique semble actuellement un ton en dessous d’André Greipel (Lotto-Soudal), déjà vainqueur de 3 étapes cette année sur la Grande Boucle. En l’absence de Marcel Kittel, le sprinteur allemand fera figure de favori. Mais le « Cav' » sait faire parler sa puissance quand il le faut. Notamment quand il s’agit de remporter un des sprints les plus prestigieux de la saison.
L’expression du jour : Se faire péter les varices
Cette expression – un peu vulgaire, on vous l’accorde – signifie donner le maximum, mobiliser toutes ses forces, pour remporter une course ou pour résister au retour d’un groupe de contre. Pour les sprinteurs, particulièrement attendus sur les Champs-Elysées, cette expression fonctionne aussi. Ainsi André Greipel, Mark Cavendish, Alexander Kristoff ou encore John Degenkolb et Peter Sagan vont devoir tout donner, quitte à se faire péter les varices, pour remporter cette ultime étape.
La légende du Tour : Le duel Laurent Fignon/Greg LeMond en 1989
Des arrivées épiques, les Champs-Elysées en ont connu beaucoup mais une des arrivées les plus mythiques sur la plus belle avenue du monde restera celle du Tour de France 1989. Cette année-là, ce n’était pas une étape normale qui se disputait mais un contre-la-montre. Au coup d’envoi, Laurent Fignon, maillot jaune sur les épaules avec 50 secondes d’avance, pensait sans doute tenir sa victoire finale. Mais son dauphin, Greg LeMond, allait courir ce chrono comme un sprint pour, à l’arrivée, remporter le Tour de France 1989 pour seulement 8 petites secondes. Un duel incroyable et une fin malheureuse pour Fignon qui resteront gravés dans l’histoire de la Grand Boucle.
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