13e étape: Les Alpes se dressent devant les coureurs
Le parcours : Première journée dans les Alpes
Après un passage magnifique et spectaculaire dans les Vosges, les 177 coureurs du Tour de France entrent dans le premier des deux massifs historiques, les Alpes. De Saint-Etienne à Chamrousse, le peloton devra avaler 197,5 kilomètres. Les trois premiers quarts de l’étape seront à peu près calmes avant que les choses sérieuses ne commencent. Les coureurs découvriront le Col de Palaquit (14,1km à 6,1%), jamais escaladé par le Tour de France. Méfiez-vous de la moyenne de 6,1%, les pentes du Col de Palaquit sont terribles par endroit, avec plusieurs kilomètres à plus de 10% de moyenne et même un approchant les 12 ! De quoi se chauffer avant la montée vers Chamrousse, plus roulante sauf dans sa première partie mais aussi très longue (18km). Ce premier rendez-vous alpestre donnera des indications sur qui est capable de jouer le podium ou non.
Le coureur à suivre : Richie Porte
Deuxième au général, Richie Porte est-il l’homme qui peut inquiéter Vincenzo Nibali ? Propulsé leader depuis l’abandon de Chris Froome lors de la 5e étape, l’Australien court intelligemment et pointe à la 2e place du général à 2’23 du Requin de Messine. Mais jusqu’où peut-il aller, lui qui n’a endossé le rôle de leader qu’une seule fois sur un Grand Tour (sur le Giro 2010, il avait terminé 7e) ? A l’aise dans les Vosges, le coureur de la Sky va passer un vrai test dans les Alpes. S’il est toujours au contact dans deux jours, il pourra espérer quelque chose de grand sur ce Tour de France.
Le chiffre : 18
18 kilomètres. C’est la longueur de la dernière ascension du jour vers Chamrousse. Un kilométrage relativement long pour une arrivée en altitude. Les favoris qui souhaitent ébranler Nibali devront toutefois attaquer assez tôt sous peine de se heurter à des pentes trop « roulantes ». En effet, si les sept premiers kilomètres présentent des pentes qui oscillent entre 8 et 11,4%, les 11 dernier ne dépassent qu’une seule fois les 8% et se rapprochent plutôt des 6,5% de moyenne. Il faudra bouger tôt !
L’histoire : François Simon en jaune
En 2001, tout le monde se souvient d’Andreï Kivilev (décédé en 2003 sur Paris-Nice) , brillant 4e final après avoir participé la fameuse échappée de Pontarlier qui avait pris plus d’une demi-heure d’avance sur le peloton mais François Simon avait profité de cette échappée fleuve pour prendre le maillot jaune au soir de l’étape de l’Alpe d’Huez et le porter le lendemain sur le contre-la-montre entre Grenoble et Chamrousse remporté par Lance Armstrong (déclassé après ses aveux de dopage). Il avait fallu attendre deux jours de plus pour que le Français ne cède son beau paletot jaune.
La Légende du Tour de France
Vidéo : le départ de l'étape 13
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