100 coureurs pour le 100e Tour de France (9/10)
Robic Jean (France)
Le « Biquet » restera dans l’histoire du Tour de France pour avoir remporté une Grande Boucle… sans y avoir jamais porté le maillot jaune ! Le 20 juillet 1947, sur l’ultime étape entre Rouen et Paris, Jean Robic, alors troisième au classement général, lâche le leader Pierre Brambilla dans la côte de Bonsecours. Il comble son retard, passe en tête sur la ligne d’arrivée au Parc des Princes et remporte miraculeusement le Tour de la Libération. Mort dans un accident de la route en 1980, le grimpeur a remporté au total six victoires d’étape en dix participations au Tour. Une stèle a depuis été érigée au sommet de Bonsecours, pour rappeler l’exploit de celui qui affirmait : « Des Coppi, des Bartali, j’en ai un dans chaque jambe ! »
Le « Biquet » restera dans l’histoire du Tour de France pour avoir remporté une Grande Boucle… sans y avoir jamais porté le maillot jaune ! Le 20 juillet 1947, sur l’ultime étape entre Rouen et Paris, Jean Robic, alors troisième au classement général, lâche le leader Pierre Brambilla dans la côte de Bonsecours. Il comble son retard, passe en tête sur la ligne d’arrivée au Parc des Princes et remporte miraculeusement le Tour de la Libération. Mort dans un accident de la route en 1980, le grimpeur a remporté au total six victoires d’étape en dix participations au Tour. Une stèle a depuis été érigée au sommet de Bonsecours, pour rappeler l’exploit de celui qui affirmait : « Des Coppi, des Bartali, j’en ai un dans chaque jambe ! »
Le « Biquet » restera dans l’histoire du Tour de France pour avoir remporté une Grande Boucle… sans y avoir jamais porté le maillot jaune ! Le 20 juillet 1947, sur l’ultime étape entre Rouen et Paris, Jean Robic, alors troisième au classement général, lâche le leader Pierre Brambilla dans la côte de Bonsecours. Il comble son retard, passe en tête sur la ligne d’arrivée au Parc des Princes et remporte miraculeusement le Tour de la Libération. Mort dans un accident de la route en 1980, le grimpeur a remporté au total six victoires d’étape en dix participations au Tour. Une stèle a depuis été érigée au sommet de Bonsecours, pour rappeler l’exploit de celui qui affirmait : « Des Coppi, des Bartali, j’en ai un dans chaque jambe ! »
Roche Stephen (Irlande)
Père de Nicolas, actuel membre du peloton chez Saxo-Tinkoff, Stephen Roche est un amoureux du Tour auquel il a participé dix fois entre 1983 et 1993. Troisième de l’édition 1985, il a même remporté la Grande Boucle en 1987 (une première pour un Irlandais) en faisant l’écart lors du contre-la-montre de la 10e étape. Cette année-là, il réalise l’incroyable triplé Tour d’Italie - Tour de France - Championnats du Monde, que seul Eddy Merckx avait réussi trois ans plus tôt.
Rolland Pierre (France)
Révélation de la Grande Boucle en 2011, Pierre Rolland domptait cette année-là l’Alpe-d’Huez en devançant Alberto Contador et Samuel Sanchez. Grâce à cette victoire de prestige, il s’offrait le maillot de meilleur jeune, un nouveau statut au sein du peloton et une 10e place au général. L’année suivante, vainqueur en solitaire à la Toussuire, il prenait la 8e place du classement final. De bon augure pour la centième…
Schleck Andy (Luxembourg)
Vainqueur officiel du Tour de France 2010 depuis le déclassement d’Alberto Contador, le Luxembourgeois aurait tout à fait pu remporter cette édition dès l’arrivée du peloton aux Champs-Élysées. Relégué à 39 petites secondes de l’Espagnol suite à un problème de dérailleur dans l’ascension du Port de Balès, Schleck n’avait pu refaire son retard dans le contre-la-montre final. Vainqueur de trois grandes étapes de montagne (Avoriaz, Tourmalet, Galibier) en quatre participations à la Grande Boucle, meilleur jeune en 2008 et en 2009, 2e au général en 2011, le grimpeur promet « une surprise » pour la centième.
Seigneur Eddy (France)
S’imposer en solitaire sur la plus belle avenue du monde ? C’est l’exploit réalisé par Eddy Seigneur, le Beauvaisien de l’équipe Gan, plus malin que tout le reste du peloton le dimanche 24 juillet 1994. Seul sur les Champs-Élysées après avoir devancé son compagnon d’échappée Frankie Andreu dans les derniers hectomètres, le Français décroche la plus belle victoire sa carrière. Son heure de gloire… le jour du Seigneur.
S’imposer en solitaire sur la plus belle avenue du monde ? C’est l’exploit réalisé par Eddy Seigneur, le Beauvaisien de l’équipe Gan, plus malin que tout le reste du peloton le dimanche 24 juillet 1994. Seul sur les Champs-Élysées après avoir devancé son compagnon d’échappée Frankie Andreu dans les derniers hectomètres, le Français décroche la plus belle victoire sa carrière. Son heure de gloire… le jour du Seigneur.
S’imposer en solitaire sur la plus belle avenue du monde ? C’est l’exploit réalisé par Eddy Seigneur, le Beauvaisien de l’équipe Gan, plus malin que tout le reste du peloton le dimanche 24 juillet 1994. Seul sur les Champs-Élysées après avoir devancé son compagnon d’échappée Frankie Andreu dans les derniers hectomètres, le Français décroche la plus belle victoire sa carrière. Son heure de gloire… le jour du Seigneur.
George Speicher (France)
Premier coureur français à porter le maillot arc-en-ciel de champion du monde en 1933, Georges Speicher remporte la même année le Tour de France, lors sa deuxième participation seulement. Vainqueur de trois étapes décisives à Gap, Digne puis Marseille, le futur triple champion de France parvient à devancer à Paris l’Italien Learco Guerra, surnommée « la locomotive humaine ». Après cinq victoires d’étapes l’année suivante, et une sixième place au général en 1935, Speicher quittera le Tour en 1938, exclu pour s’être accroché à une voiture.
Thévenet Bernard (France)
A jamais, Bernard Thévenet restera comme l’homme qui a détrôné Eddy Merckx. Le 13 juillet 1975, alors quintuple vainqueur de la Grande Boucle, le « Cannibale » porte encore le maillot jaune et, en route vers un sixième sacre, dépose Thévenet dans le col d’Allos. Mais le Français, déterminé, parvient à refaire son retard sur Merckx. Ce dernier craque dans la côte de Pra-Loup : impuissant, il observe son rival tricolore le dépasser sans lui jeter le moindre regard. Se sentant pousser des ailes, Thévenet gagne l’étape, enfile le maillot jaune et remporte le Tour – à sa sixième participation, comme Louison Bobet vingt ans plus tôt. En 1977, il réalise le doublé en remportant l’édition d’un Tour malade des rumeurs de dopage.
Thurau Dietrich (Allemagne)
Cinquième du Tour pour sa toute première participation en 1977, à 22 ans seulement, Dietrich Thurau frappe un grand coup. Il tient la dragée haute à Eddy Merckx, remporte cinq étapes, le classement par points, et passe 18 jours en jaune. Mais le jeune Allemand ne tient pas le coup en montagne : il lève encore une fois les bras lors de l’édition 1979 (10e au général), puis délaisse la route pour la piste. Impliqué dans plusieurs affaires de dopage, « Didi » n’achèvera pas les quatre Grandes Boucles qu’il courra entre 1980 et 1987.
Thys Philippe (Belgique)
Ce n’est que lors du dixième Tour, en 1912, qu’un étranger inscrit pour la première fois son nom au palmarès. Le Belge Odile Defraye ouvrira cette année-là la voie à ses compatriotes, et notamment à Philippe Thys, qui deviendra huit ans plus tard le premier triple vainqueur du Tour (1913, 1914, 1920). Lors de sa deuxième victoire, Thys chute sur l’avant-dernière étape et brise sa fourche. Plutôt que de perdre du temps à la réparer lui-même, le Belge préfère se rendre chez un marchand de cycles. Il écope d’une pénalisation d’une heure, mais parvient à conserver plus d’une minute d’avance (1’40’’) sur son dauphin, Henri Pélissier, à Paris. Cet écart restera jusqu’en 1956 le plus faible du Tour.
Ce n’est que lors du dixième Tour, en 1912, qu’un étranger inscrit pour la première fois son nom au palmarès. Le Belge Odile Defraye ouvrira cette année-là la voie à ses compatriotes, et notamment à Philippe Thys, qui deviendra huit ans plus tard le premier triple vainqueur du Tour (1913, 1914, 1920). Lors de sa deuxième victoire, Thys chute sur l’avant-dernière étape et brise sa fourche. Plutôt que de perdre du temps à la réparer lui-même, le Belge préfère se rendre chez un marchand de cycles. Il écope d’une pénalisation d’une heure, mais parvient à conserver plus d’une minute d’avance (1’40’’) sur son dauphin, Henri Pélissier, à Paris. Cet écart restera jusqu’en 1956 le plus faible du Tour.
Ce n’est que lors du dixième Tour, en 1912, qu’un étranger inscrit pour la première fois son nom au palmarès. Le Belge Odile Defraye ouvrira cette année-là la voie à ses compatriotes, et notamment à Philippe Thys, qui deviendra huit ans plus tard le premier triple vainqueur du Tour (1913, 1914, 1920). Lors de sa deuxième victoire, Thys chute sur l’avant-dernière étape et brise sa fourche. Plutôt que de perdre du temps à la réparer lui-même, le Belge préfère se rendre chez un marchand de cycles. Il écope d’une pénalisation d’une heure, mais parvient à conserver plus d’une minute d’avance (1’40’’) sur son dauphin, Henri Pélissier, à Paris. Cet écart restera jusqu’en 1956 le plus faible du Tour.
Trousselier Louis (France)
En s’adjugeant cinq des onze étapes du Tour 1905, « Trou-trou » remporte la troisième édition de la petite reine, qui connaît déjà plusieurs modifications par rapport aux deux précédentes (aucune étape de nuit, introduction de la montagne et d’un classement général par points). Au total, jusqu’en 1910, Trousselier lèvera les bras à douze reprises sur la Grande Boucle, soit autant que Miguel Indurain, Gino Bartali ou Erik Zabel.
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