Coupe du Monde 2018 : Russie-Arabie Saoudite, attente contre exploit
L'un n'a pas le droit à l'erreur, l'autre a tout à gagner. Ce sont deux sélections aux attentes opposées qui vont ouvrir cette 21e édition de la Coupe du Monde de football en Russie. Face au 67e au classement FIFA, la Russie doit s'imposer d'entrée. Pour rassurer ses supporters, engranger de la confiance et surtout s'éviter un deuxième match décisif ensuite face à l'Egypte qui aura sans doute récupéré sa star Mohamed Salah.
Dans un groupe A abordable, avec l'Uruguay comme seul vrai favori, la Russie peut sortir du groupe et rallier les huitièmes de finale, un stade qu'elle n'a jamais atteint en trois participations (1994, 2002 et 2014). Elle devra pour cela compter sur des succès face à l'Arabie Saoudite et l'Egypte. A priori, rien d'insurmontable pour les coéquipiers du taulier Igor Akinfeev (32 ans), déjà présent à l'Euro 2004.
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La Russie aborde pourtant ce match dans une grande fébrilité : aucune victoire sur ses sept derniers matchs amicaux, dont un match nul contre l'Iran le 10 octobre dernier (1-1). Désormais 70e au classement FIFA, la Russie sera favorite jeudi car elle joue à domicile et dispose de joueurs à priori plus talentueux que les Saoudiens. Mais elle n'a aucune marge de manœuvre.
L'Arabie Saoudite n'a rien à perdre
En face, l'Arabie Saoudite, portée par son buteur Mohammed Al-Sahlawi, meilleur buteur des phases de qualifications avec 16 buts à égalité avec Robert Lewandowski, n'aura aucune pression. Condamnée à la dernière place du groupe par les observateurs, elle pourrait bien surprendre si les Russes déjouent pour leur entrée en lice.
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Les hommes de Juan Antonio Pizzi, qui ont déjà atteint les huitièmes de finale en 1994, ont terminé deuxième de leur groupe de qualification, à égalité avec l'Australie, futur adversaire des Bleus samedi. Dans cette dynamique, réaliser la surprise du match d'ouverture n'est pas impossible. Depuis 1978, le favori du match d'ouverture ne s'est imposé que quatre fois sur dix (l'Allemagne en 1994, le Brésil en 1998, l'Allemagne en 2006 et le Brésil en 2014). De quoi donner des idées aux Saoudiens.
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