Chauds, très chauds Mondiaux au Qatar !
Venezuela, Canada, Etats-Unis, Australie, Colombie… Autant de pays visités par les Championnats du monde depuis 1921. Une seule fois les Mondiaux ont fait escale en Asie, au Japon en 1990, pour le plus grand plaisir de la Belgique, (Dhaenens et De Wolf réalisant un doublé sur la course en ligne). Doha, et donc le Qatar, accueillent pour la deuxième fois le gotha du cyclisme mondial sur le continent asiatique. Mais plus que la mondialisation galopante de la petite reine, c’est de météo, ou plus particulièrement de mercure dont il est question ces derniers jours dans le monde du vélo.
Une réunion quotidienne
Et pour cause, pour le contre-la-montre par équipes – nous y reviendrons - de ce dimanche la température devrait atteindre 37 degrés ! Et ce même si ces Championnats du monde ont été décalés de trois semaines pour éviter de trop fortes chaleurs dans ce pays du Golfe. Plus que sur les contre-la-montre, ce sont sur les courses en ligne (à partir de jeudi) que l’inquiétude se porte. Par précaution, l'UCI a annoncé "la tenue quotidienne d'une réunion d'experts pour évaluer les conditions météo et réduire les distances de course en cas de nécessité". D'après les premières projections, un tel scénario (151 km en moins par rapport à la distance initiale de 257 km pour les "pros") semble peu probable. Les prévisionnistes annoncent pour l'instant des conditions stables, conformes à la logique. Le 16 octobre 2015, la température s'élevait à 35 degrés à Doha, avec un vent de 8 km/h (21 km/h en pointe).
Le contre-la-montre par équipes de marques en question
Mais la température n’est pas le seul sujet de discorde à Doha bien que le second soit désormais réglé. Un temps, les équipes World Tour, ont menacé de boycotter l’épreuve du contre-la-montre par équipes instituée en 2012. Elles jugeaient les frais inhérents au déplacement démesurés par rapport aux retombées de l’épreuve. "Les équipes ne veulent pas être de leur poche", résume Matt White, qui dirige à Doha une ambitieuse formation Orica. "Le voyage nous aurait coûté environ 40.000 à 50.000 euros. Pour aussi peu de publicité, finir au-delà du Top 5 et aucun point WorldTour, cela ne justifie pas les coûts engendrés", détaille Marc Sergeant (Lotto). Après moult négociations, l’UCI a trouvé un accord et dix équipes de première division (BMC, Orica, Movistar, Etixx, Sky, Giant, Katusha, Lotto NL, Astana, AG2R La Mondiale) viseront le titre sur les 40 kilomètres plats du parcours et tenteront de succéder à Quick Step (2012 et 2013) et BMC (2013 et 2014).
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