Cela se complique encore pour Roland-Garros
La délibération du 11 juillet 2011 autorisant la Ville à signer cette convention avec la FFT, avait déjà été jugée illégale en décembre dernier par le magistrat chargé de se prononcer sur le jugement du tribunal. Et après avoir reçu dans l'intervalle de nouvelles observations de la FFT et de la Ville de Paris, il a confirmé son premier jugement en y ajoutant un nouveau motif d'annulation. "Le rapporteur a estimé que la Ville et la FFT auraient dû signer une concession travaux et non un bail, ce qui suppose de passer un appel d'offres", a affirmé , a expliqué à l'AFP Me Muriel Fayat, avocate de l'Association de sauvegarde du quartier du Parc des Princes et de l'association Boulogne environnement. Le tribunal administratif devrait se prononcer dans les deux semaines. La Ville a autorisé en 2011 la FFT à engager de vastes travaux pour agrandir et moderniser les infrastructures de Roland-Garros. Les travaux qui devraient coûter 340 millions d'euros (au lieu de 273 comme initialement prévu) devaient se terminer en 2018.
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