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C’est bien aujourd’hui la finale ?

Avant que les Internationaux de France ne disposent d'un court couvert, il faudra encore attendre 2017. D'ici-là, il faut bien composer avec les caprices de Zeus, accessoirement Dieu de la pluie à ses heures, et qui n'a pas vraiment rendu la partie facile à Rafael Nadal, un peu déboussolé par ces balles qui ne répondaient pas à ses lifts. Mais ce lundi matin, l'Espagnol qui entend bien s'imposer face à Novak Djokovic, n'est pas le seul à être déboussolé...
Article rédigé par Romain Bonte
France Télévisions - Rédaction Sport
Publié
Temps de lecture : 1 min
 

Depuis 15 jours et comme tous les ans, une certaine routine s’était installée dans les allées de Roland-Garros, avec l'entraînement jovial des ramasseurs de balle, les officiels courant dans tous les sens, et les interminables files d’attente aux abords des différentes entrées. Mais ce lundi matin, à quelques heures de l’épilogue, on a bien du mal à réaliser que cette 82e édition n’est pas encore terminée. Si les services de nettoyage s’affairent plus que d’habitude, les allées sont pratiquement désertes, les services de sécurité sont allégés, deux boutiques sur trois sont fermées, et de nombreux stores habituellement ouverts restent encore fermés… Seul point positif, il était pour une fois assez aisé de trouver des places de parking disponibles, ce qui ne fera sûrement pas plaisir à cette armée de véhicule-remorqueurs qui emmenait sans le moindre scrupule votre voiture à la fourrière…

Pour aujourd'hui ou pour demain ?

Ce matin donc, tout le monde affiche un petit sourire, l’air de dire, « toi aussi tu as dû décaler ta semaine de vacances en Normandie ? ». Même la salle de presse est pratiquement déserte, alors que la veille, elle affichait presque complet à cette heure. Pour Anna, hôtesse d’accueil, cette prolongation lui permet de gagner un peu de sous en plus. « Les organisateurs nous ont tous appelé hier soir, pour savoir si nous étions disponibles », explique-t-elle. « Moi j’étais dispo, et même si ces 15 jours ne sont pas de tout repos, cela me permet de gagner un peu d’argent », a résumé la jeune femme. Evidemment, cette satanée pluie n’a pas arrangé tout le monde, et il a bien fallu pour la plupart des personnes travaillant sur le site s’arranger au dernier moment pour rester –au moins- une nuit de plus dans son hôtel, et parfois changer son billet de train ou d’avion, avec toujours cette incertitude sur les conditions météorologiques. Car si cela faisait bien 39 ans que les organisateurs n’avaient pas décalé une finale, celle de 1973 entre Ilie Nastase et Niki Pilic ne s’était pas terminée le lundi, mais bien le mardi… Et lorsque l’on lève les yeux au ciel, pas besoin de s’appeler Madame Soleil pour comprendre que cette finale d’ores et déjà historique, pourrait bien se prolonger encore un peu plus…
 

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