Tony Yoka suspendu un an avec sursis pour infraction à la réglementation antidopage
Le champion olympique des poids lourds à Rio en 2016, passé professionnel depuis, a été sanctionné après avoir manqué quatre contrôles inopinés entre juillet 2016 et juillet 2017, dont l'un a toutefois été "supprimé" par l'Agence française de lutte contre le dopage (AFLD), a précisé Me Péricard.
Dans des propos relayés par L'Equipe, André Martin, président de la Fédération française de boxe, Yoka "ne s'est pas dopé [...] C'est simplement qu'il a oublié de se rendre aux rendez-vous des contrôles qu'il a eus [...] Au bout de trois manquements, l'AFLD nous a demandé de le passer en commission de discipline antidopage."
"Mais il n'y a pas de sursis pour une sanction antidopage sauf dans le cas d'une aide susbtantielle."
Une situation qui devrait évoluée puisque Tony Yoka risque un à deux ans de suspension ferme pour une telle infraction. "S'agissant d'un dossier en cours, je ne peux ni infirmer, ni confirmer" s'est confié au Monde le secrétaire général de l'AFLD Mathieu Téoran, "Mais il n'y a pas de sursis pour une sanction antidopage sauf dans le cas d'une aide susbtantielle." Pour trois manquements à des contrôles inopinés pendant une période de douze mois consécutifs, le code mondial antidopage prévoit une peine de vingt-quatre mois de suspension ferme qui peut être réduite de moitié en fonction du degré de la faute, bien supérieure donc à celle dont a écopé Yoka.
Cette suspension n'empêchera pas la tenue de son prochain combat, le quatrième chez les pros, prévu le 7 avril au Palais des Sports de Paris face à l'ancien champion de France des poids lourds, Cyril Léonet, a indiqué son diffuseur, Canal+.
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