Berdych sort Federer
Tomas Berdych n'est pas septième joueur mondial pour rien. S'il atteint bien pour la première fois de sa carrière ce stade de la compétition à Flushing Meadows, le joueur de 26 ans s'était déjà offert une victoire en Grand Chelem sur celui que l'on désigne souvent comme le meilleur joueur de tous les temps en quart de finale à Wimbledon (2010). En 15 affrontements, le Tchèque signe seulement son quatrième succès sur le natif de Bâle, mais c'est sans doute l'un dont il est le plus fier. Son adversaire a, il est vrai, profité d'un nombre inhabituel de fautes directes du N.1 mondial (40 dont 24 sur le coup droit), Federer l'a reconnu lui-même.
Coutumier du genre
"Je n'ai pas mis une balle dedans pendant un set et demi", a expliqué Federer. Quintuple vainqueur sur les courts new-yorkais, le Suisse a eu le mérite de revenir dans la partie après avoir été mené de deux sets et un break. Dans le quatrième set, les deux joueurs ont assuré un joli spectacle, mais Federer a lâché prise au huitième jeu (3-4) et Berdych en a aussitôt profité. "Je savais que ça allait être difficile face à Tomas, il m'avait déjà battu dans des conditions similaires à Miami (en 2010, et également à Cincinnati en 2011, ndlr) mais je pensais avoir la bonne tactique en place et avoir emmagasiné assez de confiance, a dit le Suisse, qui était arrivé en quart de finale sans avoir perdu un set. C'est une grosse déception pour moi." Federer devra donc patienter encore un peu avant de décrocher éventuellement un 18e titre du Grand Chelem. "Bien sûr, Tomas a bien joué mais je trouve aussi que je l'ai aidé à se sentir à l'aise", a conclu le N.1 mondial.
On ne peut pas faire mieux que ça, battre un grand joueur comme Roger en session nocturne", a lancé Berdych, qui a remporté quatre de ses sept derniers matches face à Federer depuis les 16e de finale à Miami. La dernière fois qu'il avait battu le Suisse en Grand Chelem, le Tchèque avait atteint la finale de Wimbledon en 2010. "Tout a bien marché pour moi, a ajouté Berdych. Il y a peut-être quelque chose dans me jeu qui déstabilise un peu Roger et qui le sort de sa zone de confort. Il aime être celui qui dicte le point. C'est en essayant de jouer ce rôle à sa place que j'ai eu du succès contre lui ces derniers temps."
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