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Vincent Collet enchaîne les résultats

Après avoir emmené l'équipe de France jusqu'au sacre européen en 2013, Vincent Collet a permis à Strasbourg de décrocher son billet pour la finale de l'Eurocoupe, à la faveur d'un succès 86-78 à Trente. Cela faisait 15 ans qu'un club tricolore n'avait pas atteint un tel niveau, et encore une fois, le tacticien n'y est pas pour rien, et le basket français ne peut que le remercier.
Article rédigé par franceinfo
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Vincent Collet et ses hommes (ALEXEY FILIPPOV / RIA NOVOSTI)

Comme trois ans plus tôt avec l'équipe de France, et même si la SIG n'a pas encore triomphé, Collet pouvait encore afficher une grande satisfaction mercredi soir après la qualification. "Pour moi, c'est un grand moment dans ma carrière", expliquait-il tout sourire, le temps de se rappeler de tout son travail effectué depuis près de cinq ans à la tête du club.

Ses succès en Leaders Cup et en Coupe de France 2015 lui avaient déjà permis de relativiser ses trois échecs consécutifs en finale du Championnat de France de 2013 à 2015. Collet qui a pourtant triomphé en 2006 avec Le Mans, puis en 2009 avec l'Asvel, a toujours su tirer le meilleur de ses troupes, qu'il a toujours mis en valeur. "J'ai remercié les joueurs de m'avoir offert ce grand moment", a souligné celui qui dirige l'actuel deuxième du championnat de Pro A.

"J'ai tellement souffert en Coupe d'Europe"

L'élimination dès le premier tour de l'Euroligue, aura finalement été un mal pour un bien. Là encore, Collet aura su trouver les moyens de faire rebondir son équipe, faisant alors de l'Eurocoupe l'une de ses priorités. "J'ai tellement souffert en Coupe d'Europe, que je ne pensais pas que ça arriverait un jour", a-t-il assuré.

Pourtant dépassés lors de ses déplacements dans l'épreuve reine, ses hommes sont devenus intraitable à l'extérieur en enregistrant cinq victoires pour une seule défaite. Ce qui était leur principal défaut est devenu leur principal atout, et celui qui officie également en tant que sélectionneur des Bleus, a encore confirmé qu'il savait mieux que gérer une équipe. Et ce n'est pas pour rien si Tony Parker le comparait parfois à Gregg Popovich, l'emblématique coach du meneur de jeu aux Spurs.

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