Turiaf rejoint Parker à l'Asvel
Du haut de ses 2,06 m, Turiaf devient le sixième Français évoluant NBA à signer en France après Nicolas Batum (Portland) à Nancy, Pape Sy (Atlanta) à Gravelines, Boris Diaw (Charlotte) à Bordeaux (Pro B), Ian Mahinmi (Dallas) au Havre et donc Tony Parker (San Antonio) à Villeurbanne.
"Il va falloir que je signe le contrat et que les assurances fassent le nécessaire, a indiqué Turiaf qui compte 87 sélections avec les Bleus. J'espère m'entraîner à Villeurbanne en fin de semaine, a ajouté le pivot. Le joueur de 28 ans revient sur les parquets après avoir souffert d'une fracture à la main contractée cet été avec l'équipe de France en préparation à l'Euro pour lequel il a dû déclarer forfait.
Turiaf et Parker se connaissent depuis qu'ils ont été formé à l'Institut national du sport et de l'éducation physique (Insep). Le Martiniquais avait effectué ses débuts à l'Université américaine de Gonzaga avant d'être drafté en 37e position par les Los Angeles Lakers en 2005. Il a ensuite évolué aux Golden State et porte les couleurs des New York Knicks depuis 2010.
Pour Laurent Foirest, le General Manager du club, il s'agit d'une véritable aubaine. "Nous sommes très heureux de larrivée de Rony dans léquipe. Cest un joueur dimpact, il va nous apporter la dureté quil nous manque à lintérieur depuis le début de saison. Comme Tony, il vient faire partager son expérience à nos joueurs, jeunes et étrangers, pour quils puissent progresser." L'Asvel est actuellement 10e de Pro A.
Cette annonce intervient alors que de nouvelles négociations sur le lock-out sont programmées mardi entre propriétaires et joueurs. Tout ce beau monde se retrouvera en présence du médiateur fédéral intervenu dans leur conflit financier. Après 110 jours de conflit portant sur la baisse du plafond des salaires des joueurs, George Cohen, directeur du Service fédéral de médiation et de conciliation (Federal Mediation and Conciliation Service, FMCS), une agence gouvernementale, doit retrouver mardi les deux parties dans un hôtel de New York.
Ce lock-out, quatrième de l'histoire de la NBA, a d'ores et déjà entraîné l'annulation des deux premières semaines de la saison 2011-2012. Puisqu'il s'agit essentiellement de gros sous, cette grève a pour l'instant causé une perte de 500 millions de dollars (365 millions d'euros). Les propriétaires de clubs ont d'ores et déjà prévu de se réunir mercredi ou jeudi, pour tirer les conclusions du rendez-vous de mardi avec les joueurs: "s'il y a une avancée, ce sera mardi. Sinon, je pense que la saison pourrait échapper à notre contrôle", a commenté le "patron des patrons" de la NBA, David Stern.
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