Tony Parker en "discussion" avec l'Asvel
"Rien n'est fait, je n'ai rien signé du tout", a déclaré le meneur de jeu des San Antonio Spurs à la presse après l'entraînement matinal des Bleus, réagissant à une information du journal Le Progrès. "C'est clair qu'il y a eu des discussion mais ça on le sait depuis trois mois. J'aimerais bien jouer en France, ce n'est pas un secret, j'en ai parlé avec mes actionnaires et avec Gilles (Moretton, président de l'Asvel) mais c'est loin d'être fait", a ajouté Parker, insistant notamment sur le problème de l'assurance qu'il y aurait à régler s'il décide de jouer ailleurs qu'en NBA. "Vous ne vous rendez pas compte, l'assurance, c'est très compliqué et ça coûte très très cher, j'ai signé un gros contrat de quatre ans. J'en ai même pas encore parlé avec mon agent et mon avocat. Il ne pourra rien se passer avant la fin de l'Euro. Il faut d'abord que je rentre à San Antonio, que j'aille voir les docteur des Spurs et on verra après. Mais au jour d'aujourd'hui je ne jouerai pas à l'Asvel. Il faut arrêter de monter la sauce avec ça et donner de faux espoirs aux gens à Lyon. Je sais que tout le monde est excité mais c'est beaucoup plus compliqué que ça et si ça ne se fait pas mes fans vont être déçus. C'est ça qui m'embête le plus dans cette histoire."
Selon le Progrès, TP rejoindrait Villeurbanne après des vacances et pourrait disputer son premier match sous le maillot vert pour la réception du Paris-Levallois à l'Astroballe, le 14 octobre. Son arrivée, même provisoire, en ProA serait un énorme coup de projecteur sur un championnat qui souffre d'un manque de reconnaissance. D'autant que le meneur de jeu des San Antonio Spurs, serait ainsi le troisième Français de la NBA à s'engager avec un club français pendant la grève patronale en NBA après Nicolas Batum à Nancy et Pape Sy à Gravelines.
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