Paris-Gravelines: le BCM va faire appel
Ce Paris-Levallois-Gravelines de la 11e journée de ProA n'a pas fini de faire parler de lui. Déjà, la décision de la Ligue Nationale de Basket (LNB) de faire jouer les 8 dernières secondes du match avait fait sortir de ses gonds le président gravelinois Christian Devos, d'autant que la victoire du PL semblait entendue (86-78 au moment de l'arrêt). Quelques heures après que les sanctions soient tombées, c'est peu dire que l'ambiance ne s'est pas réchauffée dans le Nord. Cyril Akpomedah (6 matches), Yannick Bokolo (4 matches dont 2 ferme), Yakhouba Diawara (3 dont 1) et John Holland (2 dont 1) ont tous été suspendus par la Commission de discipline de la LNB.
Le BCM utilisera "tous les recours"
Quatres joueurs majeurs dans le dispositif de Christian Monschau alors que le BCM lutte pour rester dans l'élite. "Tant sur le plan humain que professionnel, c'est très dur, surtout quand on connaît l'homme. Je ne suis pas sûr qu'il méritait une telle sévérité", déclare d'ailleurs Devos à propos d'Akpomedah, vieux routier du basket hexagonal. Par voix de communiqué, le club nordiste a contesté ces décisions, annonçant vouloir "utiliser tous les recours possibles pour faire valoir le droit et rétablir la vérité" face à ce verdict jugé "injuste." "Les joueurs concernés vont d’ores et déjà faire appel de ces sanctions, que nous jugeons iniques. Le club soutiendra complétement leur démarche", précise l'équipe sortie en tête des deux dernières saisons régulières de ProA.
Le PL temporise
Si tel était le cas, les joueurs devraient se manifester auprès de Fédération française de basket-ball. Une procédure non-suspensive. Quand l'on sait que Bokolo, Diawara et Holland, suspendus à titre conservatoire, ont déjà purgé leur peine, ces déclarations seront-elles suivies d'effets? Une chose est sûre, Gravelines-Dunkerque part en guerre contre la LNB. Côté Paris-Levallois, Jacques Moncalr s'est révélé plus prudent malgré la lourde suspension touchant son joueur Jawad Williams (3 mois). "On va l'analyser (la sanction) (...) et décider de la suite de notre attitude. On n'a jamais crié au loup, on ne va pas commencer", a-t-il déclaré à l'AFP. "Il y a une forme de cohérence" dans l'échelle des sanctions, a-t-il cependant ajouté, relevant que les deux joueurs qui avaient donné un "coup de poing avéré" avaient été sanctionnés de six matches (Ewing et Akpomedah).
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