Cet article date de plus de neuf ans.

Thabo Sefolosha accuse les policiers new-yorkais de brutalité

Thabo Sefolosha, joueur des Atlanta Hawks en NBA, a confirmé ses accusations de violence policière injustifiée un soir d'avril à la sortir d'une boîte de nuit, lors du deuxième jour de son procès pour rébellion à New York. Métis, Sefolosha aurait été victime d'une fracture du péroné avec lésion ligamentaire, qui a necessité une intervention chirurgicale, lors de son interpellation par la police.
Article rédigé par Christophe Gaudot
France Télévisions - Rédaction Sport
Publié
Temps de lecture : 1min
Le joueur des Hawks, Thebo Sefolosha

La saison NBA n'as pas encore repris, du moins dans sa forme officielle, que Thabo Sefolosha, le joueur d'Atlanta, est déjà sous le feu de la rampe. Le ministère public reproche au Suisse d'avoir refusé d'obéir aux injonctions des policiers qui cherchaient à évacuer une scène de crime. Il est poursuivi devant un tribunal pénal de Manhattan pour rébellion et trouble à l'ordre public. Le procureur lui avait initialement proposé de n'effectuer qu'une journée de travaux d'intérêt général et d'éviter un procès s'il acceptait de plaider coupable. Il a refusé, souhaitant prouver son innocence à l'audience.

L'affaire remonte au mois d'avril dernier quand Chris Copeland, joueur d'Indiana, avait été poignardé à la sortie d'une discothèque new-yorkaise. Accompagné de son coéquipier Pero Antic, non-mis en cause par la justice, le Suisse avait été invité à quitter les  lieux immédiatement. Ne s'exécutant pas assez vite au goût de la police, Sefolosha aurait alors été insulté par le policier. Le procès se poursuit jeudi dans un contexte de polémique récurrente sur la brutalité policière à l'encontre des hommes noirs aux Etats-Unis. Une vidéo de l'interpellation circule sur les réseaux sociaux. Elle a été  produite à l'audience mercredi, ainsi qu'une autre. Toutes deux montrent  plusieurs policiers plaquant le jeune homme au sol et le menottant dans le dos.

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.