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NBA : de Kareem Adbul-Jabbar à Giannis Antetokounmpo, les Bucks de Milwaukee attendaient ça depuis 50 ans

Les Bucks ont été sacrés champions NBA pour la deuxième fois de leur histoire dans la nuit de mardi à jeudi, 50 ans après leur premier titre.

Article rédigé par Quentin Ramelet, franceinfo: sport
France Télévisions - Rédaction Sport
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 3 min
Dans les rues de Milwaukee, le nouveau sacre des Bucks a emporté la foule, le mardi 20 juillet 2021. (Jeffrey Phelps / AP Photo)

Il était temps. Comme le 30 avril 1971, ce mardi 20 juillet 2021 sera à jamais dans la mémoire des amoureux des Bucks. Il aura donc fallu attendre pas moins de 50 ans, tout pile, pour voir Milwaukee à nouveau champion NBA. Un certain Lewis Alcindor - devenu Kareem Abdul-Jabbar au lendemain du sacre des siens - avait guidé la franchise du Wisconsin vers son premier titre. Un demi-siècle plus tard, c'est encore une figure emblématique, Giannis Antetokounmpo, qui a mené Milwaukee vers la consécration suprême. 

Oscar Robertson, Bob Dandridge, Jon McGlocklin et évidemment Kareem Abdul-Jabbar, ces hommes avaient tout lancé. Ce dernier, pour la petite histoire, aurait même pu jouer pour... les Suns de Phoenix ! En 1969, un an seulement après la création des Bucks, Milwaukee, auteur d'une première saison poussive, a remporté la pièce, à pile ou face, au nez et à la barbe de Phoenix.

La récompense ? Le choix numéro 1 de la draft. Et de cette chance presque inouïe ont ainsi découlé les plus belles heures de gloire de la franchise. Lewis Alcindor était ainsi choisi en "first pick" (premier choix) par la direction des "Cerfs" qui jubilait déjà d'enroler un homme qui avait mené les Bruins d'UCLA à trois titres NCAA (plus haut niveau du basket universitaire américain). 

Un trio magique peut en cacher un autre

Alors évidemment, les prouesses du jeune Alcindor, presque déjà 30 points et 16 rebonds de moyenne par match, ont rapidement propulsé Milwaukee tout en haut de la conférence Est (1970) puis Ouest à partir de 1971. Avec Bob Dandridge (ailier) et Oscar Robertson (meneur), MVP de la saison 1963-1964, le pivot de près de 2m20 forme un trio hors norme et rien ne semblait pouvoir les arrêter durant cette saison 1970-1971.

Les hommes de Larry Costello sont ainsi sacrés champions NBA pour leurs premières finales, face aux Bullets de Baltimore de Wes Unsled, "sweepés" (balayés) 4 à 0. Jusqu'à son départ aux Lakers à l'été 1975, et après l'avenènement de la légende qu'était devenue Kareem Abdul-Jabbar (6 fois MVP de la saison et 6 titres NBA dont 5 avec Los Angeles), les Bucks n'ont plus jamais connu les joies des finales NBA.

50 ans plus tard, c'est donc encore autour d'une immense star, leur icône actuelle, Giannis Antetokounmpo (50 points, 14 rebonds sur ce dernier match, plus de 35 points, 13 rebonds et 5 passes de moyenne sur la finale), que les Bucks ont pu réécrire une nouvelle page de leur histoire atypique. C'est d'ailleurs aussi grâce à un trio magnifique que Milwaukee a pu retoucher le Graal. Le géant Grec a en effet pu compter sur l'apport énorme de ses deux fidèles lieutenants Kris Middleton (17 pts, 5 rebonds) et Jrue Holiday (12 points, 9 rebonds, 11 passes), le facteur X en cette fin de saison.

Dominant en saison régulière, mais incapable de confirmer en playoffs, les Bucks de Giannis Antetokounmpo, en constante progression, ont finalement trouvé la recette après trois échecs consécutifs (demi-final de conférence Est en 2020, finale de conférence en 2019 et 1er tour en 2018). Celle qui permet d'aller chercher une bague. Et celle qui permet à tout un groupe et une génération d'entrer dans la même cour que Kareem Abdul-Jabbar et tout un groupe d'illustres prédécesseurs.

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