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Les playoffs NBA au crible : Boston inflige sa première défaite en playoffs aux Cavs depuis 11 mois

Privé de leur meilleur joueur et après deux déroutes à domicile, Boston s'est remobilisé pour décrocher son premier succès dans cette finale de conférence Est face à des Cavs invaincus en playoffs depuis près d'un an. Grâce à un trois points décisif d'Avery Bradley, les Celtics se sont imposés 111-108 sur le parquet des Cavs d'un LeBron James redescendu sur terre. Boston évite le sweap et va pouvoir capitaliser sur ce succès pour la suite de la série.
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La joie de Jonas Jerebko et Marcus Smart, les joueurs de Boston (JAMIE SABAU / GETTY IMAGES NORTH AMERICA)

Le résultat de la nuit

Conférence Est

Cleveland-Boston : 108-111

Cela faisait 12 matches que Cleveland ne s'était pas incliné en playoffs. Depuis une défaite qui mettait les Cavs au pied du mur lors de la dernière finale NBA contre Golden State - les Cavs étaient menés 3-1 -. Après deux sweap contre Indiana et Toronto, les Cavs étaient bien partis pour réaliser la passe de trois face à Boston après deux victoires, deux raclées, au Garden. Pire, Boston, avant ce troisième match, apprenait qu'Isaiah Thomas, la star, mettait un terme à sa saison. Bref, ça sentait le 4-0 à plein nez. Et avec 21 points de retard à la fin du 3e quart-temps, le 3-0 se rapprochait dangereusement. ET puis, l'exploit a pris forme. Boston s'est relancé grâce, à son tour, à un barrage de tirs à trois points, notamment par le biais de Marcus Smart, meilleur marqueur des Celtics (27 points). "On leur a redonné espoir et ils en ont pleinement profité, beaucoup de choses ont commencé à ne plus bien fonctionner pour nous à partir de ce moment", a admis LeBron James.

Le ratage de James

King James" qui venait d'enchaîner huit matches avec au moins 30 points, n'a pas caché qu'il était grandement responsable de cette défaite avec ses onze points, son plus faible rendement en play-offs depuis la finale 2011, et 16 dernières minutes sans marquer un seul point: "Je n'étais pas dans ce match, c'est tout ce que je peux dire de mon match", a-t-il admis. "Il est humain après tout, il n'a pas été bon, on ne les a pas sous-estimés, mais il faut reconnaître simplement que Boston s'est bien battu et a réussi le match dont on les savait capable, avec beaucoup d'agressivité et d'envie", a analysé Tyronn Lue, l'entraîneur de Cleveland. James à côté de la plaque, Kevin Love (28 points) et Kyrie Irving (29 points) ont pris les choses en mains, mais cela n'a pas suffi face à la volonté de Boston.

Les Celtics ont en effet pris l'ascendant physiquement dans le "money time" et se sont servis à plein de leur orgueil blessé par la déroute de vendredi. "Le soir de cette défaite, c'était dur, on était vexé, gêné même, mais dès le lendemain on s'est dit qu'on avait encore notre mot à dire si on répondait présent physiquement, on l'a fait aussi pour notre frère (Isaiah Thomas, ndlr) qui a dû abandonner la bataille", a expliqué Bradley. "Tout le monde annonçait qu'on était fini, on s'est battu et cela nous donne confiance pour la suite", a lâché l'ailier de Boston qui a marqué le trois points décisifs à la dernière seconde. 

A qui l'ascendant?

Cleveland mène deux victoires à un et reste favori de cette série, avant le match numéro 4 qui aura lieu mardi, à nouveau dans sa salle. Même si cette défaite prive son équipe d'un record, celui de victoires consécutives en play-offs - 13, comme les Lakers en 1988 et 1989, si l'on prend en compte les trois derniers matches de la finale 2016 - James veut croire que cette défaite peut être salutaire. "On avait besoin d'un match comme cela", a lancé "King James" qui espère disputer sa septième finale NBA consécutive, probablement, comme en 2015 et 2016, contre Golden State qui mène 3 à 0 face à San Antonio. Mais en adaptant sa défense sur le "King", Boston a prouvé qu'il avait les armes pour faire déjouer les Cavs. 

Cleveland mène la série 2-1

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