Au bout d’un Game 7 éblouissant, les Clippers privent San Antonio du doublé
Le combat du siècle? Il n'avait pas lieu à Las Vegas, mais au Staples Center de Los Angeles! Samedi soir, Clippers et Spurs ont livré un duel de haute volée, "digne d'une finale de conférence" -comme les six premiers matches de la série- aux yeux de Tony Parker, lequel a déposé les armes après 48 minutes d'un match âpre, accroché, indécis et spectaculaire. Si souvent gagnants, les Spurs ont cette fois-ci craqué, la faute à un panier en déséquilibre de Chris Paul, à une seconde du buzzer, qui envoie les Clippers affronter Houston au second tour.
Le résumé du Game 7 :
Après le Game 5, déjà joué sur le parquet californien, les Spurs semblaient pourtant avoir la série en main : ils menaient trois victoires à deux et jouaient la qualification devant leur public. Mais ces Clippers-là, après trois années de phases finales décevantes (élimination au premier ou au deuxième tour), ont gagné en expérience et en gnac. Ils ont d'abord arraché une septième manche dans le Texas. Puis ont conclu, samedi, devant une marée rouge déchaînée qui a porté Chris Paul, blessé à une cuisse, et les siens.
Blake Griffin voit triple
Le meneur de Los Angeles a été le grand artisan de la qualification des Californiens : avec 27 points (9/13), 6 passes et le shoot de la victoire, il a réussi un match plein, y compris en défense face à "TP" (20 points), qui après plusieurs performances décevantes, a enfin donné sa pleine mesure. Mais depuis le début de la série, c'est son lieutenant, Blake Griffin, qui a sans doute fait la différence par rapport aux précédentes saisons. L'intérieur de 26 ans a réussi samedi un joli triple-double (24 points, 13 rebonds, 10 passes) et termine la série avec une ligne statistique impressionnante (24,1 points, 13,1 rebonds, 7,4 passes de moyenne).
L'avenir incertain des Spurs
L'aventure 2015 des champions en titre s'arrête donc prématurément. Tony Parker, victime de plusieurs pépins physiques ces derniers mois, peut déjà se tourner vers l'Euro de basket en France, en septembre prochain. En revanche, l'avenir de Tim Duncan (39 ans) -encore irréprochable lors du Game 7 (27 points, 11 rebonds)- est incertain. En fin de contrat, la légende vivante des Spurs va-t-elle repartir pour un tour? La question concerne aussi le dernier membre du "Big 3" historique, Manu Ginobili (37 ans). Danny Green, Marco Belinelli et surtout Kawhi Leonard, meilleur défenseur de l'annéeet MVP des dernières finales, voient eux aussi leur bail à San Antonio s'interrompre cet été. Pendant que les Clippers affronteront les Rockets en demi-finale de conférence, les dirigeants des Spurs plancheront déjà sur la préparation de la prochaine saison.
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