Affaire Sterling: le juge ordonne la vente des Clippers à Steve Ballmer
Le juge Michael Levinas a estimé à l'issue de trois semaines de procès que l'ancien propriétaire, Donald Sterling, exclu de la NBA pour des propos racistes, ne pouvait pas bloquer la vente négociée par sa femme, dont il est séparé mais pas divorcé. M. Levinas n'a trouvé "aucune preuve d'un complot secret" pour faire évincer M. Sterling en le faisant passer pour dément et a estimé que le témoignage de Mme Sterling avait été convaincant quand elle affirmait qu'elle n'avait en tête que le bien-être de son mari. Il a estimé que M. Sterling a participé "de son plein gré" aux expertises médicales qui se sont soldées par un diagnostic de maladie d'Alzheimer et qu'il avait "approuvé" la vente des Clippers avant de changer brusquement d'avis fin mai. Il a en revanche affirmé que de mettre en danger la vente des Clippers à Steve Ballmer pour 2 milliards de dollars, un record pour une équipe de basket-ball, se traduirait par "un dommage massif" pour la holding familiale de M. et Mme Sterling, et leurs enfants.
A l'issue du verdict, Shelley Sterling a estimé devant les journalistes que la vente des Clippers était "la meilleure décision possible pour la ville (de Los Angeles), pour la fédération (de basket-ball américaine, NBA) et pour (sa) famille". Elle a dit espérer que son époux abandonnerait la seconde plainte qu'il a déposée la semaine dernière contre elle, la NBA et son président Adam Silver pour bloquer l'opération, qui pourrait être remise en cause si elle n'est pas finalisée avant la date-butoir du 15 août. Le principal avocat de Donald Sterling, Max Blecher, a pour sa part affirmé après l'audience: "si nous sommes autorisés à faire appel, nous avons bon espoir que la décision du juge ne tiendra pas".
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