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Les Bleuets champions d’Europe !

A Zadar, en Croatie, dimanche, l’équipe de France espoirs est devenue championne d’Europe en s’imposant face à la Grèce (73-72). Les Bleuets ont fait mieux que leurs prédécesseurs en décrochant pour la première fois de leur histoire un tel trophée. Sous la houlette d’Andrew Albicy, élu MVP du tournoi, les Tricolores ont pris leur revanche sur les Grecs, victorieux l’an passé.
Article rédigé par franceinfo
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Impossible n’est pas Français, pourrait-on-dire. Sur leparquet croate, les Bleuets ont dominé une formation grecque qui avait pourtantmis l’Europe sous son joug. Les hommes de Nikolaos Papas avaient raflé le titrecontinental en junior (2008) puis en espoirs l’an passé. Mais face aux Français,les favoris hellènes n’ont pas su développer leur jeu habituel, bloqués par uneéquipe de France très appliquée défensivement et de surcroît, redoutablementefficace en attaque. Emmenée par son métronome, le meneur Andrew Albicy, l’équipede France a trouvé la formule pour ne pas s’exposer au danger grec. Prenanttrès rapidement une avance confortable dans la rencontre, les Français se sontfacilités la tâche, à un tel point que le match semblait plié dès les premiersinstants. Après sept minutes de jeu seulement, les coéquipiers de Nicolas Lang menaienttrès largement (19-2), avant d’être talonnés à deux minutes de la fin par desGrecs qui n’ont cessé de courir après le score (63-58). Mais autant dire que la victoire était peineperdue pour les Grecs. Avec un Albicy des grands soirs, intenable et presqueinsolent de réussite (20 points, 5 rebonds, 4 passes), la France tenait son sacre surles derniers coups d’éclat du meneur parisien, élu MVP du tournoi (12,3 points,5,9 passes et 3,1 interceptions de moyenne par match). Ce qui fait le bonheurde son entraîneur, Jean-Aymé Toupane :«Le match a été très difficile, et onne sait jamais ce qu'il va se passer au final. La Grèce est revenue un tempsmais le plus important, c'est que l'on ait gagné. Personne ne croyait dans cesgarçons, alors je suis tellement content pour eux».

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Par Rayan Ouamara

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