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Finale de l'Eurocoupe: La SIG attendue de pied ferme à Galatasaray

Depuis son succès retentissant lors de la finale aller de l’Eurocoupe face à Galatasaray (66-62), Strasbourg se trouve en ballotage favorable pour remporter le trophée de la deuxième compétition européenne. Mais avant d’atteindre le paradis, il faudra passer par l’enfer du chaudron stambouliote, la si redoutée Abdi Ipekçi Arena.
Article rédigé par Romain Bonte
France Télévisions - Rédaction Sport
Publié
Temps de lecture : 2min
Vincent Collet, l'entraîneur de la SIG, au milieu de ses hommes

Si l’ambiance dans un Rhénus Sport plein à craquer avait rarement été aussi importante, les hommes de Vincent Collet doivent s’attendre pour cette finale retour à un accueil bien plus démesuré encore. Malgré leur enthousiasme, les 6 166 spectateurs strasbourgeois présents à l’aller, ne sont pas aussi « agités » que les 12 000 fans du Galatasaray. Plus habitués à assister à ce genre de rencontres, mais aussi bien plus excités –et deux fois plus nombreux- que leurs homologues alsaciens, les supporteurs stambouliotes vont littéralement mettre le feu à cette finale retour.

Tout se jouera probablement au mental, dans une partie où la qualité des joueurs du club turc sera transcendée par un public en ébullition. « Quatre points d’avance, ce n’est pas rien, même s’ils restent les grands favoris », analyse Vincent Collet. « De grandes équipes comme le Bayern ou Gran Canaria n’ont pas résisté dans leur antre mais on va essayer. Croyez-moi, on va essayer ! L’état d’esprit qui nous a animés et qu’on avait déjà eu cette saison, sera avec nous en Turquie ».

Ataman : « Un des publics les plus chauds d’Europe »

Déjà frustrés par leur défaite à l’aller, Errick McCollum –désigné meilleur joueur de la compétition-, Vladimir Micov (meilleur marqueur au Rhénus) ou encore le capitaine Sinan Güler, voudront montrer un autre visage. Egalement bien décidé à montrer à son homologue français qu’il sait négocier ce genre de défi, Ergin Ataman a d’ores et déjà galvaniser ses joueurs. Comparant le premier acte de cette finale à un « match de handball », le tacticien turc s’attend à une autre prestation de son équipe, qui entend retrouver son efficacité en attaque.

Il sera en effet difficile pour Galtasaray d’inscrire moins de 24 points en une mi-temps, comme ce fut le cas à Strasbourg. Ataman peut aussi se féliciter de voir que désormais, la pression se retrouve sur les épaules des Alsaciens. "Maintenant, c’est du 60/40 pour Strasbourg », ironisait le tacticien turc. « Vincent Collet a dit qu'on était les favoris de la finale, ils le sont devenus maintenant ! », soulignait-il. Mais il sait aussi que le public pourra aussi jouer un rôle déterminant. « Il y aura 12 000 fans pour nous soutenir, les mêmes qu’au football et on dit que c’est un des publics les plus chauds d’Europe, disait Ataman. Mais j’espère surtout que mon équipe fera un bien meilleur match ».

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