Euroligue : Pour Bourges, la marche était trop haute
Triples lauréates de l'épreuve (1997, 1998 et 2001), les Berruyères ont échoué à se hisser dans le dernier carré pour la troisième fois d'affilée. Pour autant, le club du Cher n'a pas à rougir de sa saison européenne, et encore moins de ses quarts de finale où, face à l'ogre russe de Koursk, il a tenu son rang de meilleure formation de l'Hexagone.
Impeccables en défense vendredi, lors du match retour (64-62) où Bourges avait arraché la belle, les joueuses de Valérie Garnier n'ont pas réussi à rééditer l'exploit ce mercredi en Russie. Après 15 minutes de jeu, elles affichaient déjà 15 points de retard au compteur (35-20) - écart qui a monté jusqu'à 22 longueurs au retour des vestiaires - et n'ont jamais réussi à se raccrocher au wagon, malgré un ultime sursaut dans le dernier quart-temps.
Encore en lice sur tous les tableaux en France
Sans sa pivot australienne, Marianna Tolo, blessée à une cheville, Bourges n'a pas fait jeu égal à l'intérieur où l'Américaine Nnemaki Ogwumike (22 points, 7 rebonds, 6 passes) s'est baladée. Sa compatriote championne du monde, Seimone Augustus (17 pts, 8 rbds, 5 pds), a elle aussi apporté sa pierre à l'édifice. Côté Tango, seules Diandra Tchatchouang (17 points) et Endy Myiem (16 points) ont surnagé dans un effectif qui a coulé à trois points (1/13).
Les Berruyères auront rapidement l'occasion de tourner la page avec d'autres objectifs en ligne de mire: égaler le record de Clermont-Ferrand en remportant un 13e titre en Championnat de France et conserver la coupe nationale.
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