EuroBasket : Et soudain, Tony Parker s’est réveillé
ESPAGNE - FRANCE EN DIRECT JEUDI A 20H50 SUR FRANCE 3 ET FRANCETVSPORT
Il restait deux minutes et vingt secondes à jouer dans la première période, et les Bleus étaient menés de trois points par la Lettonie (31-34), quand Tony Parker est redevenu Tony Parker. "On jouait sur un faux rythme : on était bien en place, mais ils nous ont encore fait une défense ‘match-up zone’, comme Israël et la Turquie, pour essayer de nous ralentir, raconte le meneur de jeu. C’est une défense qui est destinée à pourrir le match. Du coup, j’ai essayé d’être un peu plus agressif pour mettre un peu de folie dans cette rencontre".
Mickael Gelabale l’avait senti venir. "Sur le banc, on voyait qu’il a envie. Ça s’est confirmé en début de match où il a tout de suite voulu scorer, mais ça ne rentrait pas (0/4). Puis, on peut le dire, on a retrouvé notre TP". Parker a commencé par un premier shoot mi-distance. Puis un deuxième. Puis un troisième, toujours à droite du panier et en sortie d’écran, mais derrière la ligne à trois-points. Là, le Français a laissé éclater sa rage au milieu du terrain, une première depuis le début du tournoi. Il l’a dit et répété : même s’il n’était pas à son niveau habituel depuis le début du premier tour il ne fallait pas s’inquiéter pour lui. "Nous, on n’était pas inquiets", glisse Nicolas Batum.
"J'attendais mon heure avec impatience"
Parker a achevé son récital par un dernier jump shot qui donnait quatre points d’avance à l’équipe de France (40-36) au moment où la sirène renvoyait les deux équipes aux vestiaires. Un coup de massue dont l’adversaire letton, incroyable d’adresse en début de rencontre (80% de réussite après dix minutes de jeu !) ne s’est pas relevé. "On a très, très bien défendu en deuxième mi-temps, se félicite TP, auteur de 18 points au final. Ça nous a permis de pousser la balle, de ne pas les laisser mettre en place leur zone, et d’obtenir quelques paniers faciles" - dont impressionnante performance face à la Grèce plus tôt ce mardi. "France-Espagne, c’est devenu un classique, sourit TP. On les a tellement joués ces dernières années. Ils nous ont battu pendant longtemps, puis c’est nous qui les avons battus deux fois, mais ils ne sont jamais morts. Ils ont encore fait un énorme match contre la Grèce. Ce sont des champions". "Moi, personnellement, je voulais jouer l'Espagne, précise Gelabale. C'est une équipe qu'on adore jouer. Les affronter chez nous, en demi-finale de l'Euro? C'est parfait".
Commentaires
Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.