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Boris Diaw : "De belles choses à venir"

A l’aube de son sixième championnat d’Europe, Boris Diaw (31 ans) n’a pas changé. Ainsi, lors du prochain EuroBasket (du 4 au 22 septembre), le capitaine tricolore suivra sa ligne de conduite habituelle : se mettre au service du collectif et provoquer les petits détails qui font la différence. A l’INSEP, où a démarré lundi la préparation des Bleus, "Babac" a révélé son état d'esprit et celui de ses coéquipiers, prêts à « gravir une marche supplémentaire ». Vice-champion d’Europe il y a deux ans, il ne pense désormais qu’au titre.
Article rédigé par franceinfo
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- Dans quel état d’esprit abordez-vous cette préparation ?
Je suis bien, motivé. Je sors d’une bonne période de vacances, car la saison était longue. Maintenant, je suis prêt à attaquer, prêt à me mettre au travail.

- Comment évaluez-vous l’année écoulée, de vos Jeux à Londres aux finales NBA ?
Ce sont deux choses différentes, même si le dernier rassemblement en équipe de France aux Jeux était aussi un crève-cœur. On avait tous travaillé pour aller plus loin qu’en quart de finale (défaite contre l’Espagne 59-66). Ce qui est ressorti du dernier match joué en équipe de France, c’est la confirmation que cette sélection progresse d’une année sur l’autre. L’écart avec les plus grandes équipes du monde se resserre, et on est content de cela. On ne veut pas casser cette progression. La défaite en finale NBA (3-4 face au Miami Heat) ? C’est toujours difficile de digérer… personne n’aime perdre, c’était difficile d’échouer si près du but. Maintenant, il faut tourner la page et aller de l’avant.

« Des bon gars »

- Au vu des nombreuses absences, dans la sélection espagnole notamment, comment jugez-vous cette équipe de France ?
On essaye de ne pas trop considérer notre progression et la façon dont on va jouer par rapport à l’absence de joueurs dans d’autres équipes, ou même dans la notre. On a confiance en nous. On progresse, on veut encore gravir une marche supplémentaire.

- Cette marche supplémentaire, c’est le titre ?
C’est le titre, clairement. Après, on sait les aléas du sport. On progresse… Il y a 4 ans, on aurait dit qu’il fallait se qualifier pour les championnats du Monde. Aujourd’hui, on veut des médailles. On tentera d’être dans le premier trio, et plus on ira loin, mieux cela sera.

D’autant que cette année, il y a du sang neuf…
- Il faut ! Il faut des jeunes joueurs qui poussent derrière, et c’est une aubaine pour cette équipe de France d’avoir ces jeunes talents qui commencent à pousser la porte. Ils peuvent aider sur la scène internationale. Je ne les connais pas tous, mais la plupart, et je sais que ce sont des bons gars. Il y aura une bonne ambiance, quoi qu’il arrive.

« Tu me mets où tu veux, et si je peux servir, tant mieux »

- Il y aura beaucoup d’outsiders dans cette compétition, pas de véritable favori…
C’est plus compliqué qu’il n’y parait. Les gens se disent ‘ah tiens, Gasol n’y va pas’, mais la Grèce s’est renforcée par rapport aux années précédentes, la Lituanie continue de progresser et a des grands, la Turquie va avoir une grosse équipe, la Russie est toujours là. Donc non, ça ne va pas être facile.

- Prêt à jouer au poste de pivot s’il le faut ?
Peut-être… je n’en ai pas encore parlé avec Vincent [Collet]. De toute façon, je suis la même philosophie depuis que j’ai 8, 9 ans. J’ai envie de jouer, donc tu me mets où tu veux et si je peux servir, tant mieux.

- Tu as toujours la même envie de rejoindre la sélection ?
Bien sûr. C’est un grand plaisir d’être ici. Ça me permet de me re-concentrer, de me remettre en selle. On sait qu’il y a de belles choses à venir, mais qu’il va falloir travailler dur pour y arriver. Ça ne va pas être facile, loin de là… De grosses équipes européennes sont déjà en train de s’entraîner. On est prêts à affronter ce challenge.

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