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Mondial de basket 2018: les Bleues faciles contre la Corée du Sud

Pour leur entrée en lice dans le Championnat du monde à Tennerif, les basketteuses françaises ont facilement dominé les Sud Coréennes 89-58. L'équipe de France évite donc le match piège avant d’affronter la Grèce demain (17h30) pour sa deuxième rencontre du groupe A.
Article rédigé par Adrien Paquier
France Télévisions - Rédaction Sport
Publié
Temps de lecture : 2min
 

Malgré un léger retard à l'allumage, les basketteuses françaises, portées par Marine Johannès (19 points), ont parfaitement débuté leur Championnat du monde, en venant facilement à bout des Coréennes 89 à 58, samedi à Tenerife (Espagne). Menée de 5 points à la fin du premier quart-temps (23-18) et un 0/6 à trois points, les Françaises ce sont donc appuyées sur Johannès  pour creuser l'écart avant la mi-temps. Sa série de tirs primés consécutifs dans le deuxième quart - 4/5 en l'espace de cinq minutes pour revenir dans le match - a permis aux Bleues de prendre un avantage de 12 points à la mi-temps (43-31), sans le lâcher jusqu'à la fin de la rencontre.

Cet affrontement contre la Corée avait tout d'un piège pour les Françaises, face à une équipe et un style de jeu qu'elles n'ont que très peu l'occasion de jouer.  "Il fallait que l'on fasse attention, notamment dans le repli défensif", a reconnu la capitaine française Endy Miyem à la pause au micro de Canal +. Une fois les réglages défensifs réalisés, les Françaises ont fait parler leur domination physique, à l'image de la dissuasion de Sandrine Gruda dans la raquette, ou des innombrables rebonds : 50 au total captés par les Françaises . "On a eu du mal à rentrer dans le match, on s'en doutait un petit peu, mais on a su réagir. Il faut que l'on continue sur cette lancée", a expliqué l'arrière tricolore Marine Johannes au micro de Canal + à l'issue du match.

Valérie Garnier : "Tout le monde a pu participer, c'est aussi ça notre force."

Grâce à un match plié bien avant la fin, la sélectionneuse française a pu faire tourner  son effectif, pour ne pas trop tirer sur son cinq de départ : Epoupa, Johannès, Tchatchouang, Miyem, Gruda. Dans un format de compétition très serré de neuf jours, Valérie Garnier a pu donner du temps de jeu à ses 12 joueuses permettant d'impliquer tout son groupe d'entrée dans la compétition.  "Tout le monde a pu participer, c'est aussi ça notre force. On a un groupe de douze joueuses et tout le monde va jouer dans cette compétition", a conclu Johannès.  Aux Canaries, l'équipe de France, troisième plus jeune formation du Mondial avec une moyenne d'âge d'un peu plus de 25 ans, visent un premier podium mondial depuis la médaille de bronze de 1953.

Avec AFP.

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