Cet article date de plus de dix ans.

La France a eu peur face à l'Iran

L'équipe de France a souffert pour s'imposer sur le fil face à l'Iran (81-76) dans son dernier match de première phase de la Coupe du Monde. Les Bleus ont mal entamé la partie et se sont fait peur en fin de match mais ils assurent finalement la 3e place et la qualification en 8e de finale.
Article rédigé par Christophe Gaudot
France Télévisions - Rédaction Sport
Publié
Temps de lecture : 4min
 

"On a été surpris", dira plus tard Vincent Collet. Après la claque espagnole, l’équipe de France a mis du temps à se réveiller. Surprise par une équipe d’Iran qui n’a battu que l’Egypte dans ce groupe, les Bleus souffrent en début de match. Le bourreau s’appelle Nikkhah-Bahrami. Le joueur passé par Pau-Orthez et Cholet inscrit les sept premiers points de son équipe. Et quand, Kamrani prend le relais, et que les Français perdent des balles, le score passe à 15-9 après 6 minutes de jeu. Obligeant Vincent Collet a grillé son premier temps-mort. On ne peut pas dire que celui-ci soit suivi d’une révolte. Le premier quart-temps s’achève sur le score ahurissant de 23-13 en faveur de l’équipe d’Iran. Il n’y a pas encore le feu dans la maison bleu mais la température monte.

Défense de zone pour l’Iran​

Le coach iranien, Mehmed Becirovic avait sans doute pointé la faiblesse française à longue distance dans cette Coupe du monde, les Bleus shootent à 29% sur la compétition à trois points, c’est pourquoi il offre une défense de zone aux Français pour entamer le deuxième quart-temps. Vincent Collet réagi en envoyant Diot, Jackson et Fournier sur le terrain. Ce dernier alterne le bon et le moins bon. Comme une perte de balle qui offre deux points faciles à l’Iran mais aussi un shoot derrière l’arc dans la foulée pour ramener le score à 29-24 en milieu de deuxième quart. L’adresse à trois points fait d’ailleurs exploser la zone adverse. Heurtel égalise à 31-31 avec deux minutes à jouer avant la mi-temps. Ces deux dernières minutes permettent aux Bleus d’arriver à la pause avec un score plus logique, 37-33.

La France se fait peur

Après une « entame laborieuse », dixit Vincent Collet au micro de Canal plus au retour des vestiaires, la France prend petit à petit la mesure d’un adversaire finalement limité. L’adresse française fait la différence. Heurtel, Fournier, mais aussi Boris Diaw, enfin offensif, font l’écart. Le troisième quart s’achève sur le score de 63-49. L’occasion est désormais donnée à Vincent collet d’ouvrir son banc. Charles Kahudi, Rudy Gobert et Kim Tillie sont sur le parquet.

Haddadi en profite pour gonfler ses statistiques. Il terminera la rencontre avec 22 points et 14 rebonds. Les remplaçants donnent des sueurs froides à leur coach. A la faveur d’une grosse défense, l’Iran revient à neuf points à trois minutes de la sirène (79-70). Une minute plus tard, la panique est évidente dans le clan bleu. Cinquante secondes plus tard, l’Iran est à cinq points (79-74). Fort heureusement, Lauvergne calme les ardeurs adverses en dunkant dans la défense. Côté français, on retiendra les performances de Thomas Heurtel et ses 15 points et 3 passes ou celle d’Evan Fournier avec 13 points à 3/5 à trois points."J'ai eu des tirs ouverts,  j'ai eu de la chance de les mettre dedans. Il faut que je continue à prendre ces tirs, à jouer juste et ça viendra." a-t-il dit après le match.

Cette victoire, 81-76, permet aux Bleus d’assurer la qualification en 8e de finale. Ils finiront 3e de ce groupe A. Il a fallu attendre quelques heures pour connaître l’adversaire des Bleus qui sera la Croatie, samedi à 18h. "On ne se satisfait pas de cette qualification. On a des objectifs  plus élevés. On veut déjà retrouver l'Espagne (en quarts)." a reconnu Vincent Collet après la rencontre. Le rendez-vous est pris.

Le programme des 8es de finale

Samedi

A Madrid :
France - Croatie
Espagne - Sénégal
A Barcelone :
République dominicaine - Slovénie
Etats-Unis - Mexique
   
Dimanche 

A Madrid :
Serbie - Grèce
Brésil - Argentine
A Barcelone :
Nouvelle-Zélande - Lituanie
Turquie - Australie

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.