Cholet totalise !
Pluie de points à Pau-Orthez
Pau-Orthez et Cholet ont offert au public du Palais des Sports un match haut en couleurs, très prolifique, au cours duquel les équipes ont laissé grandes ouvertes leurs zones défensives, pour laisser aux scoreurs le plaisir de compiler les points. Avec une exceptionnelle réussite (près de 60% pour Cholet) et une rude bataille aux rebonds, la partie est longtemps restée indécise (50-48 à la pause pour les joueurs des Mauges). L'expérience des hommes de Kunter leur a ensuite permis de réussir une troisième quart-temps abouti, au cours duquel ils ont fait le break. Mais les Béarnais n'ont pas abdiqué et ont tout fait pour revenir. Malgré une belle réussite à 3 points (11 paniers, autant que leurs adversaires), ils ont dû baisser pavillon face à des Choletais où le duo français Fabien Causeur (25 pts) et William Gradit (24 pts) a fait parler la poudre, soutenu évidemment par l'ailier-fort américain Demetris Nichols (21 pts), arrivé en octobre comme pigiste médical de Robert Hite, et qui a finalement été engagé jusqu'à la fin de la saison. Cette défaite complique la situation des Palois qui vont sans doute encore une fois se battre jusqu'au bout alors que Cholet revient aux avants-postes.
Pour une équipe de Hyères-Toulon exsangue après ses problèmes financiers, et qui n'a que très peu de banc pour tenir vraiment son rang en ProA, le championnat aussi promet d'être long. Mais les Varois ne veulent pas tomber sans combattre et ils l'ont montré à Levallois, où ils n'étaient pas venus en victimes expiatoires. Les hommes d'Alain Weisz portés par un trio Faye (24 pts)-Morlende (20 pts)-Labeyrie (19 pts) sont longtemps restés dans les roues des Parisiens après une excellente entame de match. Appliqués et batailleurs, poussant les Parisiens à la faute (25 !) et en profitant pour prendre des points aux lancers-francs, ils ont pourtant encore une fois fini par céder lorsque les joueurs de la capitale ont accéléré à l'image des intenables Chatfield (29 pts) et Williams (28 pts).
Ce fut un peu moins flamboyant à Antarès où Le Mans a dû s'employer pour écarter les promus dijonnais venus sans complexes. Les Sarthois dominateurs aux rebonds, et présentant un collectif mieux rôdé, avec Batista (15 pts) à la baguette et Rochestie (18 pts) pour débloquer les situations, pensaient avoir fait le plus difficile avant d'aborder le dernier quart temps avec une avance de dix points. Mais on le sait, les Bourguignons sont fiers. Et ils se sont dépouillés en fin de rencontre pour finalement échouer à seulement trois longueurs au terme d'un match plutôt fermé.
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