Bryant mécontent du transfert de Odom
"Pour être franc, je n'aime pas ça", a indiqué Bryant dimanche. "C'est dur de perdre Lamar". Tout le monde a beau se répéter que le NBA est un business. La multiplication des transferts depuis la fin de la grève des joueurs pour des raisons... économiques et de répartition des richesse déshumanise complètement la Ligue et les équipes. Les échanges alambiqués à deux ou trois équipes pour envoyer des joueurs, des tours de draft ou encore des exception d'échange met de côté tout forme d'affect. Tant pis si un joueur se sent bien dans une équipe, tant pi si ce joueur se montre efficace et attaché à sa franchise, ce qui compte c'est le bon vouloir des propriétaires - qui prennent une douce revanche après les négociations - et des coaches. Les joueurs - certes très bien payées - sont des marchandises.
"Je ne crois pas que Mark Cuban (le propriétaires des Mavericks) conteste cette transaction", a ironiquement ajouté Bryant, estimant que le dispositif est trop favorable à Dallas puisque les Lakers perdent un de leurs meilleurs éléments sans être renforcés par un joueur de Dallas. Leur contrepartie est une exception d'échange ("trade exception"), dispositif qui va leur permettre d'obtenir un joueur dont le salaire est inférieur ou égal aux 8,9 millions de dollars d'Odom cette saison sans avoir à céder un joueur en échange.
Howard aux Lakers?
Maintenant qu'ils ont abandonné la piste Chris Paul (La Nouvelle-Orléans), l'idée des dirigeants des Lakers serait d'attirer le pivot d'Orlando Dwight Howard, qui a demandé samedi à être transféré. L'exception d'échange pourrait permettre aux Lakers d'absorber un joueur dont Orlando veut se débarrasser (par exemple le Turc Hedo Turkoglu, comme le suggérait la presse américaine dimanche) pour accompagner l'échange de Howard contre -par exemple- leur jeune pivot Andrew Bynum et des tours de draft.
"Avec Lamar Odom, Shawn Marion et Dirk Nowitzki, nous avons sûrement le meilleur trio d'ailiers de la Ligue actuellement et c'est excitant", s'est en tout cas réjouit dimanche l'entraîneur de Dallas, Rick Carlisle. L'Espagnol Pau Gasol, qui a manqué d'être transféré vers Houston en fin de semaine dans un échange triangulaire entre les Lakers, La Nouvelle-Orléans et Houston qui a été rejeté par la NBA, a participé à l'entraînement des Lakers mais n'a pas caché qu'il ne savait pas de quoi son avenir était fait. "Je comprends que c'est un business, peut-être plus qu'un sport, a dit Gasol. Ce n'est pas facile de rester calme et de ne pas penser à ce qu'il se passe. Mais je suis encore là (à Los Angeles), et je suis content de ça", a-t-il commenté.
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