Batum en route pour Portland
Nicolas Batum va toucher le jackpot. Pour son premier gros contrat en NBA, l'ailier français va émarger à 9 millions par an pendant 4 saisons. Devenant du même coup le 3ème joueur français le mieux payé en NBA, derrière Tony Parker et Joakim Noah. Celui qui voyait son avenir ailleurs qu'à Portland va peut-être devoir se résigner à poursuivre l'aventure avec le seul club qu'il a connu en NBA. Toutefois, les Wolves du Minnesota ne semblent pas vouloir lâcher "Batman" et pourraient proposer un "trade" intéressant à Portland. Affaire à suivre donc. Néanmoins, les propos du dirigeant de Portland, trouvant l'offre faite à Batum trop élevée, interpellent sur les rémunérations en NBA.
Un Lockout inutile ?
45 millions sur 4 ans, quoiqu'on en dise c'est beaucoup pour un joueur comme Nicolas Batum. Plein de promesses mais pas encore dominant. L'an dernier à la même époque, les joueurs, les propriétaires et la ligue étaient en conflit ouvert. En cause, les pertes enregistrées par la majorité des franchises NBA. Après 5 mois de lutte acharnée, les propriétaires avaient obtenu une répartition plus avantageuse des énormes profits engendrés par la NBA. Dans le même temps, on parlait de réduction des coûts et en particulier des salaires. On annonçait aussi la fin des rémunérations faramineuses pour des joueurs moyens, voir n'ayant brillés qu'une saison avant la fin de leur contrat. Mais l'intersaison que nous vivons prouve que la folie NBA n'est pas prête de s'arrêter.
Humphries et les autres
Symbole de cette intersaison qui marche sur la tête, les Brooklyn Nets viennent de prolonger Kris Humprhies pour 2 ans et 24 millions de dollars ! Soit autant que Tony Parker pour un joueur qui tournait l'an passé à moins de 15 points par match. Pas vraiment un intérieur dominant. Dans le même temps, la "Linsanity" n'en finit plus de faire tourner les têtes. Houston a fait l'acquisition du meneur de jeu encore inconnu en janvier dernier pour la modique somme de 8,3 millions par an sur trois ans. Autre exemple, Denver propose 10 millions par an à Javale McGee, un pivot surpuissant mais loin d'avoir fini son apprentissage NBA. Ces trois cas sont symptomatiques de l'impossibilité pour la NBA de contrôler ses dépenses. Une incohérence qui fait courir le risque de voir certaines franchises, celles implantées dans les "petits marchés", disparaître. Et avec elle une partie de l'histoire de la NBA.
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