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Bardis fait oublier Dabaya

Giovanni Bardis a enfin offert un titre suprême à l'haltérophilie française en s'imposant dans la catégorie des moins de 85 kg aux championnats du monde qui se déroulent dans l'enceinte de Disneyland. Après la grosse déception du vice-champion olympique Venceslas Dabaya, 13e seulement mardi, le clan tricolore qui craignait le zéroi pointé, a accueilli cette médaille d'or avec soulagement.
Article rédigé par franceinfo
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Bardis s'est imposé avec un total olympique de 348 kg. Il a d'abord soulevé 160 kg à l'arraché, à égalité avec le Lituanien Marius Mickevicius, qui a alors pris la première place au bénéfice du poids du corps. Mais le Clermontois a ensuite réussi 188 kg à son troisième et dernier essai à l'épaulé-jeté pour devancer de deux kilos son adversaire. C'est la première grande victoire de Giovanni Bardis, 24 ans, qui avait terminé 14e aux jeux Olympiques de Pékin en 2008 et 10e des derniers championnats d'Europe.

La déception était grande dans le clan français mardi soir après la contre performance du chef de file Dabaya, éliminé de manière prématurée dans la catégorie des moins de 69 kg. après n'avoir réussi à soulever une barre de 143 kg. Dans cette optique, l'haltérophilie tricolore pensait n'avoir plus guère de chance de voir briller l'or, dans ses propres Mondiaux, organisés dans l'hexagone pour la première fois depuis trente ans, et misait sur ans Benjamin Hennequin (-85 kg) vendredi pour sauver la face.. Le succès de Bardis, qui n'était pas le plus attendu, redonne donc des couleurs à une équipe de France qui faisait de cet objectif mondial, une passerelle pour les JO de Londres. Pour cela, il faut avoir des résultats et engranger le plus de points possibles. Car les places pour le rendez-vous londonien s'obtiennent de manière collective. D'où une volonté de prendre une option sur les quotas olympiques par équipe. 

Jusqu'alors, et à trois jours de la fin de la compétition, en l'absence des récents suspendus bulgares et grecs, ce sont surtout les nouveaux hommes (et femmes) forts habituels du gotha planétaire de la discipline qui se sont imposés: les Chinois et les Russes, avec quelques miettes biélorusses ou kazakhes.

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