B comme Borg
Six victoires (1974, 1975 et de 1978 à 1981) en six finales, deux défaites seulement (et contre le même joueur, l'Italien Adriano Panatta) et une aura inégalée. Des rivaux réduits au rang de faire-valoir (Connors, Vilas, Gerulaitis, Pecci), un style de jeu idéal pour la surface (grand lift, jeu de jambes, régularité métronomique) et un mental hors norme qui lui valut des surnoms en rapport ("Iceborg", "Iceman"): rien ne semblait pouvoir stopper la marche en avant d'un joueur unique dont le charisme ne fût jamais égalé.
Davantage qu'en 1978 où il ne perdit aucun set du tournoi, son plus beau titre fût probablement le dernier, acquis dans la douleur contre un Ivan Lendl émergeant. Mais à deux manches partout, alors que tout le public s'attendait à voir le Tchécoslovaque venir à bout du Scandinave, Borg sortira son meilleur tennis pour s'offrir une nouvelle couronne. Inéluctablement.
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