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Un dernier quart haletant

Une Audi devant trois Peugeot. Depuis de nombreuses heures au Mans la hiérarchie est connue. Pourtant la victoire finale reste toujours aussi indécise tant les écarts sont infimes entre l’Audi numéro 2 de Benoît Treluyer et sa première poursuivante, la 908 de Simon Pagenaud à moins de six heures de la fin de l’épreuve. Si le plus dur est fait, les équipages n’ont plus de « joker » de disponible. Désormais, la moindre erreur leur coûtera la victoire.
Article rédigé par franceinfo
France Télévisions
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L'Audi R18 N.2 au Mans (AUDI COMMUNICATIONS MOTORSPORT / AUDI COMMUNICATIONS MOTORSPORT)

Treluyer avec brio
Alors que les trois voitures en tête de course se tenaient en moins de cinq secondes aux alentours de 8h30, Laurent Treluyer (Audi) a réussi un dépassement de grande classe sur la Peugeot 908 de Simon Pagenaud. Pris en tenaille entre la voiture de Pagenaud et celle d’Alexander Wurz, le pilote français a une fois de plus démontré la supériorité de l’Audi en performances pures. Un geste d’autant plus admirable qu’Audi n’a plus le droit à l’erreur depuis les sorties de piste de ses deux autres voitures, avec Allan McNish et Mike Rockenfeller.

Le temps de la pole position battu en course
C’est un petit exploit et on le doit au pilote Audi André Lotterer. L’Allemand, en pleine attaque au petit matin a réalisé un temps record de 3’25”289 au 229e tour de l’Audi numéro 2. Pour rappel, jeudi soir, la pole position de Benoît Treluyer avait été réalisée en 3’25”738. Une performance remarquable qui peut s’expliquer par des conditions matinales plus propices aux meilleurs chronos. Avec une température au plus bas, les moteurs offrent leur meilleur rendement sur la piste de la Sarthe.

Dur dur pour Sarrazin
Alors que la Peugeot numéro 8 était encore au contact pour espérer la victoire, Stéphane Sarrazin a été sanctionné d’un « stop and go » d’une minute dans la ligne droite des stands. Une sanction sévère pour le pilote de la marque au lion qui n’était pas en cause, mais qui a dû payer pour le manquement au règlement de l’un de ses mécaniciens. Durant son ravitaillement, ce dernier ne portait pas de lunettes dans les stands. La loi est dure mais c’est la loi.

Pescarolo remet le jus
La LMP1 essence de la Pescarolo Team a perdu sa cinquième place aux dépens de la Peugeot d’Oreca. La cause, une panne électrique qui a immobilisé la voiture pendant trois tours. Un laps de temps suffisant pour permettre à la Peugeot de Loïc Duval de reprendre la tête de la catégorie « essence ».

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