Ils sont prêts à occuper l'usine jusqu'à Noël s'il le faut. Alors que Renault lâche la fonderie SAM à Viviez (Averyon), les 340 salariés craignent la liquidation. "C'est très dur à digérer", glisse l'un d'entre eux. Et pourtant, l'usine produisait encore mi-novembre des pièces en aluminium pour la Clio. "Ces pièces ont été pensées et conçues ici", explique Joël Derruau, responsable de la maintenance.Relocalisation en Espagne ?Selon les syndicats, Renault aurait passé pour plus de 85 millions de chiffre d'affaires à un concurrent espagnol. Les salariés se sont réunis en assemblée générale pour imaginer la suite, comme obtenir des aides au reclassement. Pour les commerçants, la fermeture de la Sam serait une "catastrophe". Une manifestation de soutien est prévue le 1er décembre prochain devant l'usine, à l'appel de la CGT.