Sébastien Ogier repart à l'assaut du rallye de Monte-Carlo
"Personne ne peut dire qui va remporter le championnat. Toutes les équipes sont peu ou prou du même niveau", estime Julien Ingrassia, le copilote de Sébastien Ogier. Différence de taille avec l'an passé, les voitures n'ont pas subi de modification majeure, juste des ajustements. "Tout le monde arrive avec une évolution de sa voiture précédente, il n'y aura rien de très différent", assure Kris Meeke (Citroën C3).
"Au Monte-Carlo, nous verrons comment nous nous situons par rapport à la concurrence", juge l'Estonien Ott Tänak qui se retrouve à présent au volant d'une Toyota. Et qui d'autre qu'Ogier, enfant du pays et lauréat des quatre dernières éditions, pourrait nier l'importance de gagner ce grand rendez-vous ? "La beauté de cet événement est qu'il est imprévisible, il faut être préparé pour tout", résume Michel Nandan, qui dirige Hyundai.
Avec des routes piégeuses, sans cesse remodelées en fonctions des conditions météorologiques, il ne faudra pas seulement compter sur un gros moteur. "Le Monte-Carlo n'est pas une affaire de performance, analyse l'Espagnol Carlos del Barrio, copilote de Dani Sordo (Hyundai). Il faut essayer de prendre les spéciales les unes après les autres et de ne pas faire d'erreur."
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Dix-sept sont au programme de la 86e édition de la plus ancienne épreuve au calendrier, pour près de 390 kilomètres chronométrés, dont la moitié renouvelée par rapport à 2017. Aujourd'hui, deux spéciales nocturnes seront disputées entre Monte-Carlo et Gap. "Un départ compliqué" même sous une météo clémente, estime Ogier, au cours duquel "des différences pourront déjà être faites".
Vendredi offre un programme très dense de 145 kilomètres chronométrés, répartis en deux boucles de trois spéciales au sud de Gap, auquel la neige pourrait se mêler. Direction le Nord samedi pour cinq spéciales suivies d'une longue liaison jusqu'à Monaco, au-dessus de laquelle se courra un final classique dimanche, avec deux passages sur l'emblématique col du Turini.
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