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GP France-L. Rossi:"Tous mes supporters"

Né au Mans, Louis Rossi évoluera à domicile sur le Grand Prix de France. Vainqueur de l’épreuve en 2012 au guidon d’une Moto 3, le Sarthois de 24 ans a plus de difficultés en Moto 2, la catégorie supérieure. Hors du coup la saison dernière, le pilote Kalex espère retrouver les sommets sur le circuit Bugatti de sa ville, comme il l'a confié en marge de la présentation de l'évènement.
Article rédigé par franceinfo
France Télévisions
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Le pilote français Louis Rossi

Que représente le Grand Prix de France pour vous ?
Louis Rossi: C’est un GP très particulier, déjà géographiquement, parce que je suis chez moi et que beaucoup de monde vient me supporter. Et en plus, je l’ai gagné. C’était une sensation incroyable et ça m’a servi de modèle pour les courses suivantes. Gagner, c’est ce à quoi j’aspire chaque fois que je monte sur ma moto même si j’ai encore du chemin à faire pour y parvenir en Moto 2.

"Je me suis battu pour trouver un guidon cette saison"

Vous avez vécu une saison compliquée chez Tech 3 l’an dernier…
LR: Ca a été une leçon pour moi. J’ai vécu une saison où je n’arrivais pas à m’en sortir ni à progresser. J’ai beaucoup chuté même si j’ai fait quelques courses honorables et réussi à marquer des points (12e à Assen, 14e au Mans pour 6 points). J’ai eu du mal à trouver mes marques sur la Mistral chez Tech 3 (25e du championnat). C’était ma première année en moto 2 et je ne me suis pas mis en confiance comme j’aurais aimé. Ca ne m’a pas empêché de retrouver un guidon cette année même s’il a fallu se battre contre vents et marées pour y arriver.

N’est-ce pas plus simple depuis votre victoire sur le GP de France ?
LR: Entre 2012 et 2013 ça l’a été parce que la saison 2012 a été très bonne pour moi avec la victoire en France et d’autres bonnes courses. Mais en 2013, je n’ai pas réussi à progresser comme j’aurais voulu. Et comme le Grand Prix est un sport de haut niveau qui nécessite pas mal de budget, dès que ça ne marche pas on a vite fait de se retrouver sur le côté de la piste.

"Les gens ont besoin de s'attacher à nos numéros, nos histoires"

Vous avez signé votre meilleur résultat en Moto 2 dès le GP d’ouverture à Losai. Qu’en retirez-vous ?
LR: Je n’ai pas fait que ma meilleure course mais aussi mon meilleur week-end tant par le résultat (10e) que l’expérience que j’ai pu accumuler. Pour la première fois de ma carrière en Moto 2, j’ai pu rouler avec des pilotes plus rapides que moi et mettre le doigt sur ce que sont mes défauts actuellement. Je connais mes axes de progression. Maintenant, j’ai un vrai planning sur lequel je dois travailler avec mon équipe. Et ça plus que 6 points, c’est très important.

Le circuit du Mans hébergera à nouveau une tribune Louis Rossi pour le GP de France. Que symbolise-t-elle pour vous ?
LR: Je remercie Claude Michy (promoteur du GP de France) car c’est un grand honneur d’avoir une tribune à son nom. On offrira d’ailleurs un petit sac avec des cadeaux à toutes les personnes qui y prendront place. On essaie avec Alexis (Masbou) de mettre des choses en place pour que les gens puissent s’identifier et former un petit clan autour des pilotes. C’est un peu ce qui manque aujourd’hui. Les gens ont besoin de s’attacher à nos valeurs, nos numéros, nos histoires et c’est par ce genre d’initiatives qu’on y arrive et que l’on fidélise un public.

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