Une 65e pole pour Lewis Hamilton à Montréal
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"C'était un tour quasiment parfait", a commenté le pilote de 32 ans. Désormais seul l'Allemand Michael Schumacher a fait mieux que lui avec 68 positions de pointe, un objectif à portée de vue dès cette saison pour Hamilton. Mais c'est bien la référence de Senna, son modèle, qui avait le plus d'importance dans son esprit. A l'issue des qualifications, le Britannique n'a ainsi pu contenir quelques larmes au moment de se voir remettre un casque porté en course par le pilote décédé en 1994 à Imola, que la famille du Brésilien lui a offert. "Ayrton, c'est celui qui m'a inspiré pour devenir ce que je suis aujourd'hui", a confié Hamilton. "Recevoir ce cadeau et l'égaler c'est le plus grand des honneurs", a-t-il ajouté.
Souvent moqué pour son côté bling-bling, peu aimable et égocentrique, l'ancien enfant prodige du kart est aussi et surtout animé par l'idée de laisser une trace majeure dans le livre des records de la Formule 1.
"Si demain devait être ma dernière course, je serais pour toujours dans l'histoire de mon sport, et c'est formidable", a-t-il d'ailleurs assuré en conférence de presse. En ce qui concerne le présent, Mercedes semble bien avoir caché son jeu lors des trois séances d'essais libres, globalement dominées par Ferrari.
'Difficile de doubler'
"Nous avons appris de nos erreurs des précédentes courses et je suis redevable aujourd'hui à toute l'équipe qui a travaillé dur dans notre usine", a expliqué Hamilton, qui reste sur une décevante septième place à Monaco. Il a absolument besoin d'un succès ce week-end à Montréal pour ne pas laisser s'échapper Vettel au classement, et cette sixième pole au GP du Canada, où il a remporté la première victoire de sa carrière, le place dans une situation idéale avant la course de dimanche. "Cette course à Montréal m'a été souvent favorable au fil des années", a jugé le Britannique, vainqueur à cinq reprises au Québec.
"C'est pour l'instant la saison la plus difficile de ma carrière. Me retrouver à courir face à Vettel, Bottas et Räikkönen rend le résultat de ces qualifications d'autant plus agréable", a-t-il dévoilé.
Ses deux tours les plus rapides ont en tout cas déclenché les clameurs des 120.000 spectateurs, pourtant majoritairement pro-Ferrari. "Je pense que nous avons la vitesse" pour gagner lors du septième GP de la saison, a souligné son rival allemand de Ferrari. "Je ne suis pas très satisfait de mon dernier tour, j'ai probablement attaqué un peu trop", a confié Vettel, qui est avec Hamilton le seul pilote à être descendu sous la barre des 1 minute 11 secondes. "Je m'attends à une course très serrée, hormis à Monaco cela a toujours été le cas cette saison", a réagi le quadruple champion du monde. "Ce sera difficile de doubler même en se rapprochant beaucoup", prévient par ailleurs l'ancien de chez Red Bull, en quête d'un cinquième titre qui, à bientôt 30ans, lui permettrait sans doute de distancer Hamilton définitivement dans la hiérarchie des champions de légende.
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