GP d'Italie : L'échec symbolique de la Scuderia Ferrari
A la fin de la course, Sebastian Vettel ne paraissait pas particulièrement déçu. Le pilote de la Scuderia sabrait le champagne avec ses partenaires de podium, Lewis Hamilton (Mercedes) et Valtteri Bottas (Mercedes). La ferveur de ses supporters et son sourire masquaient en fait un tournant dans la saison. "Vous pourriez dire que nous vivons une mauvaise passe. Mais je vous réponds qu'il n'en est rien. Nous avons seulement manqué de rythme ce week-end" relativisait-il, quelques minutes après avoir perdu le leadership au classement pilotes.
L'impuissance de Vettel
Pourtant, tout au long du week-end, à aucun moment son écurie n'a troublé la tranquille hégémonie de Lewis Hamilton. Ni la pluie des qualifications, ni le soleil du dimanche ne l'ont inquiété. Parti en pole, il a laissé Sebastian Vettel à 36 secondes derrière lui à la fin de la course. D'ailleurs, le pilote allemand a plus été menacé par Daniel Ricciardo (Red Bull), derrière lui, qu'il n'a mis la pression sur le deuxième, Valtteri Bottas.
Outre son impuissance sur la course, Ferrari prend un coup sur la tête. Déjà devancée par Mercedes, l'écurie italienne voit l'écart qui la sépare de la première place au classement constructeurs grandir (62 points), à Monza qui plus est. Là où la Scuderia s'est imposée à 19 reprises et peine à rééditer la performance depuis 2010 et la victoire de Fernando Alonso.
Monza approprié par Hamilton
Ce week-end, Monza est surtout devenu le théâtre du triomphe de Lewis Hamilton, qui en a profité pour battre le record de pole positions de Michael Schumacher, la légende passée par Ferrari, le portant à 69. Le pilote anglais a monopolisé l'attention au meilleur moment. "J'adore l'Italie. Et j'adore la passion des tifosi, surtout celle des supporters de Ferrari. Mais le moteur Mercedes est assurément meilleur que le Ferrari. On l'a vu ce week-end !" a-t-il déclaré, suscitant l'amertume des supporters italiens.
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