GP d'Australie: Vettel (Red Bull) signe la pole
Vettel au-dessus du lot
Vettel: "Un bon signe pour toute l'équipe"
Sous le ciel gris d'Albert Park, le pilote allemand de Red Bull, 23 ans, a signé le meilleur temps dans chacune des trois sessions de qualification et signé son meilleur tour en une minute 23 secondes et 123 centièmes, soit une demi-seconde de mieux que son meilleur temps de l'an passé. Sous le ciel gris d'Albert Park, le pilote allemand de Red Bull, 23 ans, a signé le meilleur temps dans chacune des trois sessions de qualification et signé son meilleur tour en une minute 23 secondes et 123 centièmes, soit une demi-seconde de mieux que son meilleur temps de l'an passé. "Bien que l'écart puisse paraître énorme, la saison est longue et beaucoup de choses peuvent arriver", a dit Vettel qui n'avait pas terminé la course l'an passé."C'est une bonne position, je suis content de ça mais nous devons garder les pieds sur terre".
Sur McLaren, le Britannique Lewis Hamilton, sacré en 2008, s'élancera à ses côtés en première ligne après un dernier tour en 1'24"307. McLaren a lutté contre le manque de fiabilité de sa monoplace durant l'hiver et Hamilton a récolté les fruits du "fantastique travail" de son équipe pour la rendre davantage compétitive. "Je suis absolument ravi d'être là aujourd'hui. Il y a eu beaucoup de travail de fait", a-t-il dit. La McLaren s'est métamorphosée à la faveur d'un changement de sa partie arrière. "Je n'ai jamais dit que c'était une mauvaise voiture. C'est juste que nous manquions d'appuis. Or, les appuis permettent de freiner plus tard, d'attaquer davantage les virages, d'améliorer peut-être de 10 km/h la vitesse à chaque courbe. Et de repartir ensuite plus vite en ligne droite", a-t-il expliqué.
Weber déçu
Derrière cette première ligne de rêve avec deux champions du monde, Webber, qui rêve de devenir le premier Australien à s'imposer à domicile, était visiblement déçu de terminer derrière son coéquipier. "Je ne suis évidemment pas très satisfait d'être troisième sur la grille. Je n'étais pas vraiment dans la lutte pour la pôle", a-t-il reconnu. L'Australien s'est dit "mystifié" par l'écart en sa défaveur. "Il faut que je regarde où je peux m'améliorer. Les gars (ses ingénieurs, ses mécaniciens, ndlr) ont fait un super boulot, moi un peu moins", a-t-il observé.
Il s'élancera donc aux côtés d'un autre britannique champion du monde Jenson Button, sur la seconde McLaren, une performance surprenante pour l'écurie de Woking, qui s'était montrée à la peine tout l'hiver. La Ferrari de Fernando Alonso qui vise cette saison une troisième couronne mondiale est mitigé. "Notre rang sur la grille nous satisfait, notre retard sur la pôle moins, nous ne sommes pas si contents. Nous allons analyser cela ce soir", a dit Alonso. "Nous n'étions pas très compétitifs. Donc nous avons choisi une approche assez conservatrice pour les qualifications. Nous savions qu'en prenant des risques, nous pouvions finir 4e, alors qu'en assurant, nous serions 5e ou 6e." L'Espagnol, qui n'a réussi que le 5e meilleur temps, partira de la 3e ligne dimanche, qu'il partagera avec le Russe Vitaly Petrov, très bon 6e dans sa Lotus Renault.
Heidfeld et Schumacher hors-sujet
L'Allemand Nico Rosberg (Mercedes) et le Brésilien Felipe Massa, sur l'autre Ferrari, s'élanceront en 4e ligne, un rang devant le Japonais Kamui Kobayashi (Sauber) et le Suisse Sébastien Buemi (Toro Rosso), qui a bouté la légende Michael Schumacher (Mercedes, 11e) hors de la Q3. Autre performance remarquable, dans le mauvais sens, le 18e temps de Nick Heidfeld, qui aura bien du mal à faire oublier le Polonais Robert Kubica, gravement blessé en rallye, chez Lotus Renault. "La performance de la voiture est positive. Même si on a un goût amer sur les raisons pour lesquelles Nick n'est pas passé en Q2", a déclaré, souriant, Eric Boullier, le directeur de l'écurie Lotus Renault. Heidfeld, remplaçant de Robert Kubica, gravement blessé en février lors d'un rallye, a été "carrément bloqué" par Michael Schumacher, sept fois champion du monde, dans son tour rapide en pneus neufs, qu'il a donc "loupé", puis il a été "obligé de piler pour ne pas rentrer" dans une Hispania au tour suivant, a-t-il expliqué.
Pas d'Hispana
A noter enfin que deux voitures ne participeront pas, pour la première fois depuis longtemps, au GP dimanche. Les Hispania, pilotées par Vitantonio Liuzzi et Narain Karthikeyan, n'ont pas réalisé 107% du meilleur temps signé par Vettel en Q1. La petit structure espagnole semble particulièrement hors du coup, son pilote indien Narain Karthikeyan ayant réussi un meilleur tour pour Hispania en 1 min 41 sec 554/1000 lors des essais libres, soit à... 17 secondes de Vettel. Ces performances, au vu des circonstances dans lesquelles elles ont été obtenues, restent toutefois encourageants. Contrairement à toutes les autres écuries du plateau, Hispania n'a fait rouler sa voiture que vendredi - un tour - pour la première fois. Tous les autres équipes, dont Virgin, pour qui le pire était craint, seront sur la piste d'Albert Park dimanche.
Grille de départ1re ligne:
Sebastian Vettel (GER/Red Bull-Renault), Lewis Hamilton (GBR/McLaren-Mercedes)
2e ligne:
Mark Webber (AUS/Red Bull-Renault), Jenson Button (GBR/McLaren-Mercedes)
3e ligne:
Fernando Alonso (ESP/Ferrari), Vitaly Petrov (RUS/Lotus-Renault)
4e ligne:
Nico Rosberg (GER/Mercedes), Felipe Massa (BRA/Ferrari)
5e ligne:
Kamui Kobayashi (JPN/Sauber-Ferrari), Sébastien Buemi (SUI/Toro Rosso-Ferrari)
6e ligne:
Michael Schumacher (GER/Mercedes), Jaime Alguersuari (ESP/Toro Rosso-Ferrari)
7e ligne:
Sergio Perez (MEX/Sauber-Ferrari), Paul di Resta (SCO/Force India-Mercedes)
8e ligne:
Pastor Maldonado (VEN/Williams-Cosworth), Adrian Sutil (GER/Force India-Mercedes)
9e ligne:
Rubens Barrichello (BRA/Williams-Cosworth), Nick Heidfeld (GER/Lotus-Renault)
10e ligne:
Heikki Kovalainen (FIN/Team Lotus), Jarno Trulli (ITA/Team Lotus)
11e ligne:
Timo Glock (GER/Virgin-Cosworth), Jérôme d'Ambrosio (BEL/Virgin-Cosworth)
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