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GP d'Arabie saoudite : rassurés par les organisateurs, les pilotes confirment leur participation à la course

Les promoteurs de la F1 avaient annoncé plus tôt samedi dans la matinée la poursuite du week-end, au lendemain de l'attaque sur un site pétrolier à quelques kilomètres du circuit de Djeddah.

Article rédigé par franceinfo: sport, Loris Belin
France Télévisions - Rédaction Sport
Publié
Temps de lecture : 2 min
Fernando Alonso (Alpine) et Lewis Hamilton (Mercedes) sortent de la réunion entre les pilotes, les organisateurs de la Formule 1 et les autorités d'Arabie saoudite après l'attaque d'un site pétrolier à côté du circuit de Djeddah, le 25 mars 2022 (ANTONIN VINCENT / ANTONIN VINCENT / DPPI via AFP)

"The show must go on". Une heure après la direction de la F1, les pilotes sont sortis de leur silence samedi 26 mars pour annoncer la poursuite du week-end et la tenue du Grand Prix d'Arabie saoudite, en dépit d'une attaque sur un site pétrolier à une dizaine de kilomètres du circuit de Djeddah vendredi. Des stocks du groupe Aramco, sponsor-titre de la course et partenaire majeur de la F1, avaient été pris pour cible par des missiles tirés par les Houthis, groupe rebelle armé impliqué dans la guerre au Yemen, alors que l'Arabie saoudite soutient les forces gouvernementales yéménites. Après une longue discussion de quatre heures et demi après les essais libres de vendredi avec les organisateurs du Grand Prix et les autorités saoudiennes, le paddock sera bien au complet pour les qualifications et la course.

"Hier a été une journée difficile pour la Formule 1 et une journée stressante pour nous, pilotes, a assuré la Grand Prix Drivers Association, équivalent du syndicat des pilotes. C'est peut-être difficile à comprendre quand on n'a jamais conduit une monoplace de F1 sur le circuit rapide et difficile de Djeddah. Mais à voir la fumée de l'incident, il était difficile de rester un pilote pleinement concentré et d'effacer nos craintes humaines." Durant la première séance d'essais libres, le champion du monde en titre Max Verstappen avait demandé à son écurie Red Bull "je sens une odeur de brûlé, c'est ma voiture ?", alors que l'incendie faisait rage sur le site Aramco, non loin du tracé.

Comme l'avait assuré la F1 dans un communiqué publié samedi matin, et son directeur Stefano Domenicali, vendredi, la discipline a obtenu suffisamment de garanties de la part de l'Arabie saoudite pour pouvoir assurer la tenue du Grand Prix. "Une grande variété d'opinions a été partagé et débattu, et, après avoir écouté non seulement le pouvoir de la F1, mais aussi les ministres du gouvernement saoudien qui nous ont expliqué que les mesures de sécurité avaient été élevées au maximum, la conclusion a été de décider de prendre part aux essais et aux qualifications aujourd'hui, et à la course dimanche."

Ce dénouement ne faisait déjà plus vraiment de doute, alors que Sergio Pérez avait assuré dans la nuit de vendredi à samedi être "prêt et totalement concentré pour les qualifications". "On est tous alignés sur nos intentions" avait pour sa part précisé Pierre Gasly à la sortie de la réunion des pilotes vendredi soir, au micro de Canal +.

Les essais libres 3 débutent à 15h ce samedi, avant les qualifications à 18h. Suite à cette attaque, parmi les seize revendiquées par les Houthis samedi, les forces de la coalition Yemen – Arabie saoudite ont répliqués en menant des frappes aériennes dans la nuit de vendredi à samedi sur les positions tenues par le groupe rebelle au Yemen.

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