Formule 1 : Sebastian Vettel "n'ira pas" au GP de Sotchi après l'invasion russe de l'Ukraine
Tout le paddock réuni à Barcelone jeudi pour les essais se questionne sur la tenue, le 25 septembre, du Grand Prix de Sotchi.
Après l'invasion de l'Ukraine par la Russie, jeudi 24 février, le monde du sport s'interroge et la F1 est en première ligne. Avec un Grand Prix prévu à Sotchi le dimanche 25 septembre, les premières réactions ne se sont pas faites attendre. Sebastian Vettel, quadruple champion du monde et l'un des pilotes les plus engagés du paddock, s'est prononcé dans le sens d'une annulation de l'étape russe. "Je pense qu'il ne faut pas rouler dans ce pays. Pour ma part, je n'irai pas. Ma décision est déjà prise", a asséné l'Allemand en conférence de presse.
Max Verstappen: "When a country is at war it is not right to the race there" #F1 #F1Testing
— Chris Medland (@ChrisMedlandF1) February 24, 2022
Il a été suivi quelques minutes plus tard par le champion du monde en titre Max Verstappen, qui lui aussi ne semble pas favorable au maintien du Grand Prix. "Quand un pays est en guerre, ce n'est pas normal d'y faire une course", a commenté le Néerlandais. D'autres pilotes et la Fédération internationale devraient s'exprimer dans la journée à ce sujet.
La problématique Uralkali Haas F1 Team
La situation actuelle interroge également l'écurie américaine Uralkali Haas, présidée par Gene Haas. Sponsorisée principalement par Uralkali, entreprise russe dans l'industrie chimique, l'équipe ne peut se passer de cet investisseur proche de Vladimir Poutine. Or, les sanctions économiques prises par la plupart des pays occidentaux contre les fortunes russes pourraient impacter Uralkali. Un problème quand on connaît l'influence de l'entreprise qui a grandement participé à la nomination de Nikita Mazepin comme pilote.
That’s one fine looking machine #HaasF1 pic.twitter.com/lHjbq1lmTQ
— Haas F1 Team (@HaasF1Team) February 23, 2022
Ce n'est d'ailleurs pas un hasard si la monoplace de l'écurie américaine arbore ostensiblement les couleurs du drapeau russe. Un design qui pourrait faire tache dans le monde de la Formule 1, qui se veut protectrice des droits humains. Le directeur de l'écurie Günther Steiner ne s'est pas présenté en conférence de presse.
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