Formule 1 : retour du Grand Prix de France dès 2018
Christian Estrosi, président de la région Provence-Alpe-Côte d'Azur a présenté à la Fédération internationale d'automobile un projet de Grand Prix sur le circuit du Castellet (Var). Un projet monté avec l'appui d'Eric Boullier, patron de l'écurie McLaren, et Stéphane Clair, directeur du circuit. L'annonce officielle de ce retour, avec tous les détails, sera faite lundi à Paris, lors d'une conférence de presse organisée au siège de l'Automobile Club de France (ACF). Le dernier GP de France de F1 a eu lieu en 2008, sur le circuit de Magny-Cours (Nièvre), près de Paris, avec un déficit important épongé par l'Etat et les collectivités locales.
En remplacement du Grand Prix d'Allemagne
Le dossier a été mené avec la plus grande discrétion, ces derniers mois, en petit comité, et certains médias français évoquent déjà un contrat de cinq ans avec Formula One Management (FOM), la société de M. Ecclestone qui gère les droits commerciaux de la F1 et vend le plateau (11 écuries et 22 pilotes) à chaque promoteur national. Le coût du plateau de F1 est actuellement estimé à 20 millions d'euros, en Europe, et jusqu'à deux fois plus en Asie, hors frais d'organisation.
Le circuit Paul-Ricard du Castellet organise à nouveau depuis l'an dernier le Bol d'Or, une grande épreuve d'endurance motocycliste, comme de 1978 à 1999, et a encore attiré 75.000 spectateurs sur deux jours, en septembre dernier. Les autorités locales italiennes, près de Milan, viennent de resigner un contrat de trois ans pour l'organisation du GP d'Italie, à Monza. En revanche, le GP d'Allemagne n'aura pas lieu en 2017, alors que l'Allemand Nico Rosberg vient d'être sacré champion du monde dans une Mercedes.
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