Ferrari est ambitieux, Vettel aussi
La saison dernière, Mercedes a dominé sans partage la Formule 1. Le duo Hamilton-Rosberg aux deux premières places et le trône au classement des constructeurs. La coupe était pleine. Ferrari et Sebastian Vettel -5e au final - n'ont pas lutté. Les deux parties ont donc décider de s'allier pour lutter face à l'ogre. Ambitieux certes, mais réelle volonté. "A ce stade, c'est évidemment difficile de dire si nous pouvons gagner une course dès cette saison, mais on espère bien pouvoir rattraper Mercedes", a dit Vettel, lors d'une présentation de parrainage à Mönchengladbach. Le pilote de Heppenheim, 27 ans, assume sans problème les attentes de la Scuderia pour ramener en Italie le titre mondial dans les années à venir. "J'ai déjà été champion du monde avant, c'est le type de pression que je m'impose moi-même", a-t-il souligné, convaincu d'offrir à la Scuderia le titre à court ou moyen termes. Le quadruple champion du monde entre 2010 et 2013 chez Red Bull n'a pas peur et c'est pour ça qu'il "franchi le pas".
Pour le champion allemand, l'une des grosses différences entre son ancienne écurie et la nouvelle est que, du moteur au châssis, "tout est fait sous un même toit au Maranello". Interrogé sur l'accident du 22 février de Fernando Alonso, son prédécesseur chez Ferrari, Vettel a déclaré: "J'étais juste derrière lui quand cela s'est produit mais trop loin pour juger de ce qui s'est passé. J'ai vu le choc de loin, il ne m'a pas paru si dramatique". L'Allemand a jugé "très regrettable mais aussi très raisonnable" la décision de McLaren-Honda de ne pas aligner Alonso pour l'ouverture de saison en Australie. "C'est important de ne pas prendre de risques", a-t-il insisté, concluant que "le plus important est que Fernando aille bien".
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